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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (5e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2005

Résumé de la 4e partie Guy Georges fut arrêté. Il reconnut l'agression, mais prétendit qu'il était ivre et ne se souvenait de rien.
Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1991, Pascale Escarfail, une jolie étudiante en lettres de 19 ans, fut violée et assassinée chez elle, rue Delambre, dans le XIVe arrondissement. D'une manière particulière, l'assassin avait coupé son soutien-gorge entre les bonnets et avait tailladé ses vêtements. Malheureusement, les traces de sperme, trop légères, ne permirent pas d'isoler un ADN exploitable.
Selon les éléments de l'enquête, Guy Georges avait aperçu Pascale Escarfail, marchant dans la rue, depuis la terrasse du café où il buvait un verre. Il «flasha» sur elle : c'était une belle jeune femme blonde... qui avait l'air heureuse. Il la suivit jusqu'à la porte de son immeuble. Avant que celle-ci ne se referme, il entra derrière elle, monta les escaliers, la dépassa même. La jeune femme ne se douta de rien. Arrivée au 6e et dernier étage, elle réalisa qu'il l'attendait. Elle lui demanda ce qu'il voulait. «Toi», lui répondit-il, en sortant un couteau, un Opinel n°12. Ils entrèrent tous les deux dans le studio de l'étudiante. Sous la menace de l'Opinel, Guy Georges poussa Pascale Escarfail sur le lit. Avec du chatterton, il lui ligota les mains. Puis il découpa ses vêtements, trancha son soutien-gorge entre les deux bonnets et son slip sur les côtés. Il la viola. Elle ne se débattit pas, sans doute paralysée par la peur et le choc, sauf une fois où elle lui donna un coup de pied. Il la frappa alors de trois coups de couteau dans la région du cou dont un, mortel, qui atteignit la carotide gauche. Guy Georges prit également le temps de se laver les mains, de boire une bière et d'emmener des objets qu'il revendit par la suite (un walkman, un appareil photo, une montre, une chaîne en or...) !
Ce meurtre fut le premier du «tueur de l'Est parisien». Il constituait la «matrice» de ses futurs assassinats : repérer une femme (jeune et belle) seule, la suivre, l'attaquer avec un couteau, avant de la violer puis de la tuer. Dans les six autres meurtres, on retrouva l'usage de la même arme, un Opinel n°12, comme la manière d'attacher la victime et de trancher ses sous-vêtements.
Le 17 février 1991, Guy Georges se constitua prisonnier. On le réincarcéra à la prison de Caen sans se préoccuper de son emploi du temps pendant l'évasion ! Le juge d'application des peines, trop heureux de retrouver son prisonnier, ne posa pas de questions à Guy Georges sur le mois qu'il avait passé à Paris ! Guy Georges pensa sûrement qu'il avait «bien eu les policiers et la justice»... et qu'il pourrait recommencer à tuer sans être inquiété.
En décembre 1991, Guy Georges fut transféré à la prison de Coutances. Il fut libéré le 4 avril 1992, alors qu'il n'avait pas encore purgé ses dix années de prison... (à suivre...)


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