Le président de la Fédération israélienne de football, Iche Menahem, a conseillé au gardien de l'équipe de France, Fabien Barthez, de «rester en France» à la suite des inquiétudes de ce dernier concernant le déplacement à Tel-Aviv pour affronter Israël mercredi en qualifications pour le Mondial-2006 de football (groupe 4). «Il n'a qu'à rester en France s'il a peur», a-t-il déclaré. «A mon avis, Barthez craint de ne pas être titulaire pour le match contre Israël et c'est pour cela qu'il a fait de telles déclarations», a-t-il ajouté. Fabien Barthez a reconnu, jeudi ,que le déplacement en Israël, la semaine prochaine, l'inquiétait «énormément», ajoutant qu'il aurait «aimé que le match ait lieu ailleurs». «Quand je vois tout ce qui se passe, cela m'inquiète énormément d'aller jouer là-bas. J'aurais aimé que le match ait lieu ailleurs. Cela ne me plaît pas du tout», a lancé Barthez. Confirmant qu'il effectuerait bien le déplacement avec les Bleus, qui doivent partir lundi, Barthez a reconnu toutefois avoir songé à déclarer forfait : «J'y ai pensé. Parce que c'est l'homme qui parle et surtout le père de famille.» Le comité exécutif de l'UEFA a décidé, en avril dernier, qu'Israël pouvait recommencer à accueillir des matches officiels, mais seulement dans le stade national de Ramat Gan, dans la banlieue de Tel-Aviv. ? Il annonce sa retraite pour 2006 Barthez sait désormais où il va : jusqu'en 2006 et si possible jusqu'à une troisième Coupe du monde. Il sera alors temps de raccrocher. «En 2006, souligne-t-il, j'arriverai en fin de contrat avec Marseille. Cela me fera 35 ans. Ca suffit !» Le gardien le plus capé en équipe de France (73 sélections) prendra alors ses distances avec le milieu du ballon rond et ses m?urs. «Je ne souhaite pas rester dans le milieu du football. Il est de plus en plus pourri. Le football a changé, cela ne me plaît pas du tout. Quand on est sur le terrain, on prend son pied. Mais quand on n'y est plus, quand on voit comment cela se passe autour, cela ne me donne vraiment aucune envie», poursuit-il.
