Arabie-Violence Un accrochage a opposé ce dimanche matin les forces de sécurité saoudiennes à des hommes armés dans le nord de l'Arabie saoudite. Les forces de sécurité, qui traquent les extrémistes islamistes dans le pays, ont «échangé des tirs dans la matinée avec des hommes armés dans la ville d'Al-Rass, dans la région d'Al-Qassim», a déclaré une source de sécurité. Elle-ci n'a fourni aucune précision sur les hommes armés, ni sur les circonstances exactes de l'accrochage. Ethiopie-Justice La Haute cour de justice a condamné cinq Ethiopiens à 14 ans de prison pour le meurtre de 28 réfugiés soudanais commis lors de violences ethniques en 2002. Les cinq condamnés ont massacré 28 réfugiés appartenant à l'ethnie Nuer originaires du sud Soudan en juillet 2002 dans la région Gambella, située à environ 790 km au sud-est de la capitale Addis Abeba. Les cinq accusés ont arrêté un véhicule qui se dirigeait vers le camp de réfugiés de Funido, ordonné à 28 réfugiés Nuer venant du sud Soudan d'en sortir avant de les tuer brutalement à l'arme blanche ou par balle. Iran - Syrie Le chef de la diplomatie iranienne Kamal Kharazi s'est dit «inquiet» samedi à Damas après l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, et a souligné, avec son homologue syrien, l'importance de préserver la stabilité du Liban. M. Kharazi a exprimé «l'inquiétude du gouvernement iranien et ses craintes après l'assassinat de M. Hariri», à l'issue d'une réunion avec son homologue syrien Farouk al-Chareh. «Cet assassinat était un drame pour le Liban et la région. Le Liban, le pouvoir libanais et le gouvernement syrien vont réagir à cet événement avec sagesse et calme», a-t-il ajouté devant la presse. Irak - Parlement Le ministre sortant de l'Industrie, le sunnite Hajem al-Hassani, a été élu dimanche premier président de l'Assemblée nationale de l'après-Saddam Hussein, a annoncé le doyen du Parlement Dhari al-Fayad. Il a obtenu 215 voix sur 241 députés présents, alors que le Parlement compte 275 sièges. Les deux vice-présidents sont le chiite Hussein Chahristani, un scientifique emprisonné sous le régime de Saddam Hussein, avec 157 voix, et Aref Tayfour, membre du bureau politique du Parti démocratique du Kurdistan (PDK de Massoud Barzani) avec 96 voix.