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Oran
«El-hdjama», dans l?air du temps
Publié dans Info Soir le 15 - 07 - 2005

Engouement Prélever une quantité de son sang en recourant à la ventouse d'un guérisseur (el-hedjam) est devenue, ces dernières années, une pratique médicale traditionnelle très prisée par certaines familles oranaises.
Bon nombre d'Oranais, dont des jeunes, trouvent des vertus thérapeutiques à cette pratique qui permet de «se débarrasser du sang empoisonné», comme le soutiennent les guérisseurs qui officient dans les marchés publics et reconnaissables aux ventouses qu'ils exposent à la vue des passants.
Les adeptes de cette «médecine» estiment que celle-ci peut guérir bon nombre de pathologies dont les migraines, les rhumatismes, le diabète et même la stérilité.
Cette pratique, qui avait disparu des places et marchés publics durant deux décennies, est revenue en force tout comme celle de la «roqia» (genre d'exorcisme par la lecture de versets coraniques).
Pratiquée durant la période coloniale au niveau de «tahtaha» (esplanade) du quartier populaire de la Ville nouvelle avant son éclipse durant les années 70, elle est revenue, ces derniers temps, occuper les mêmes espaces et s'offrir à une clientèle venue des quatre coins de l'Ouest du pays. El-hedjam, qui faisait également office de coiffeur, entaillait la peau de la nuque avec un petit stylet sans tenir compte des moindres conditions d'hygiène. L'incision faite, il appliquait une ventouse pour se mettre à sucer du sang qu'il recrachait. L'opération se répétait à plusieurs reprises avant de libérer le client. A l'époque, il pouvait «traiter» une dizaine de «patients» pour la modique somme de 50 centimes, représentant alors un bon paquet d'argent.
Aujourd'hui, cette pratique, presque courante au niveau d'autres espaces situés dans des quartiers populaires comme El- Barki, Sidi El-Bachir ou encore El-Hassi, a favorisé l'apparition de petits commerces spécialisés dans la vente d'outils destinés à el-hdjama.
Plusieurs marchands de livres religieux, qui arpentent les marchés de la ville d'Oran, proposent des manuels et des guides destinés à expliquer «la saignée» et à en vanter les bienfaits thérapeutiques.
Seulement, certains de ces apprentis guérisseurs, ignorant les règles élémentaires d'hygiène, exposent, souvent, la santé de leur clientèle à des dangers certains.
Un spécialiste, membre du club de la Médecine alternative à Oran, considère cette pratique comme un segment de la médecine traditionnelle. «Toutefois, estime-t-il, il faudrait respecter certaines règles d'hygiène pour éviter tout risque d'infection.»
Un médecin du service de transfusion sanguine du centre hospitalo-universitaire d'Oran indique, quant à lui, que «prélever du sang dans ces conditions de la nuque ou de n'importe quelle partie du corps humain représente un danger certain».


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