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Histoires vraies
Un parfum de femme délicat et subtil (4e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2005

Résumé de la 3e partie La dernière survivante de la famille G., Dorotta, est introuvable. Ses photos sont envoyées à l?étranger. Elle se fait coiffer à Milan, annonce la femme de ménage à l?inspecteur...
Le jeudi à seize heures trente, il se poste devant le salon de coiffure. Dorotta saute d'une petite voiture à l'accélération rageuse, conduite par un jeune homme de son âge. Le jeune homme a l'air l'une petite brute plutôt vulgaire, mais il est beau. Il parIe un moment avec Dorotta, puis démarre, la laissant seule devant le salon de coiffure. Elle n'a pas franchi la porte qu'une main se pose sur son bras.
«Mademoiselle ? Inspecteur Zurelli, brigade criminelle... J'ai à vous parler.»
Dorotta a le port de tête hautain, elle fait plus vieille que son âge, et sa voix est ferme : «Brigade criminelle ? C'est une plaisanterie ou quoi ?»
L'inspecteur montre sa carte et insiste : «Je dois vous parIer. Voulez-vous me suivre à mon bureau, s'il vous plaît ?
? Vous ne voyez pas que je vais chez le coiffeur ? J'ai un rendez-vous, figurez-vous.
? Quand avez-vous vu vos parents pour la dernière fois ?
? Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
? Je suis désolé que vous le preniez sur ce ton, mais j'ai l'impression que vous ne lisez pas les journaux ou que vous n'êtes pas au courant de ce qui est arrivé à vos parents...
? Je me moque de ce qui a pu leur arriver !
? Ah ? J'ai peur que ce ne soit difficile, mademoiselle, d'autant plus que vous êtes mineure et que vu la situation, la nécessité d'un conseil de tutelle va se faire sentir. Pardonnez-moi de vous l'annoncer ainsi, mais votre attitude m'y oblige. Il y a eu un crime chez vous, enfin, chez vos parents, ils sont morts. Tous, votre grand-père, votre grand-mère et votre frère aussi.»
Le visage de Dorotta jusque-là agacé et dédaigneux, a légèrement pâli. Très légèrement. Il semble qu'elle cherche quoi répondre. Rien d'autre. C'est extraordinaire ! Une jeune fille de son âge, bien que libre et apparemment indépendante, devrait s'effondrer devant une pareille nouvelle. Mais est-ce une nouvelle ? Dorotta ne s'effondre pas, elle cherche quoi répondre et elle trouve. Mais ce n'est qu'une réplique dite par une mauvaise comédienne : «C'est épouvantable ce que vous me dites là... Vous êtes sûr qu'il s'agit de ma famille ? Je n'arrive pas à imaginer une chose pareille !»
Alors, l'inspecteur y va carrément.
«Suivez-moi, mademoiselle. La police vous recherche depuis trois semaines pour vous interroger.
? Tout de suite ? Comme ça ? Ça ne peut pas attendre ?
? Si cela devait attendre, j'obtiendrais un mandat d'arrêt dans les minutes qui suivent.»
Cette fois, Dorotta renonce à sa séance chez le coiffeur et à son air hautain. Au bout d'un entretien de deux heures, l'inspecteur Zurelli a appris plusieurs choses. Premièrement, Dorotta est partie de chez elle, car son «fiancé» ne plaisait pas à sa famille. Deuxièmement, bien que mineure, elle affirme que ses parents l'ont laissée vivre à sa guise et qu'elle ne manquait pas d'argent. Troisièmement, elle dit ignorer totalement le mobile de ce crime. Quatrièmement, elle n'est pas venue à la villa depuis longtemps, et n'avait pas l'intention d'y remettre les pieds. Cinquièmement, elle n'est absolument pas accablée par la perte des cinq membres de sa famille et parIe du crime avec détachement. Sixièmement, elle ment, c'est visible. Ce dernier point n'engage que l?opinion de l'inspecteur. Il ne sait pas pourquoi elle ment ni dans quel but, mais il le sent. Comme il a senti immédiatement que c'était elle qui tenait la clef de l'énigme. Comme il a senti le léger parfum qui l'environne : le même que celui du fauteuil de velours rouge. Le sixième, vide, devant la télévision, au parfum de femme délicat et subtil. Mais comment accuser et de quoi ? Une gamine de dix-sept ans ne peut pas avoir exécuté toute sa famille, c'est inconcevable ! Et pour quel mobile ? (à suivre...)


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