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Histoires vraies
Un parfum de femme délicat et subtil (3e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 07 - 2005

Résumé de la 2e partie La manière dont les victimes ont été exécutées prouve qu?il s?agit d?un «pro». Dorotta est la seule rescapée de la famille G. Rien n?a été laissé au hasard sur le lieu du crime. L?inspecteur piétine dans son enquête. Soudain, une légère odeur de parfum lui chatouille les narines.
Sous le nez ébahi des hommes qui s'affairent autour des cadavres, l'inspecteur s'en va renifler ceux des deux femmes, la mère et la belle-mère. Il ne sent rien que l'odeur caractéristique de la poudre des balles et de la mort. Mais le médecin légiste hausse les épaules devant sa supposition.
«L'une de ces femmes a pu s'asseoir dans votre sixième fauteuil, puis se rasseoir dans un autre. Votre parfum est si subtil qu'il a pu disparaître sur un corps froid. D'ailleurs, l'odeur de la poudre et du sang est bien plus puissante.
? D'accord, c'est peut-être ça. Mais c'est peut-être aussi le parfum d'une autre femme. Celui de la fille, par exemple. Seul quelqu'un comme elle, un familier, a pu franchir les portes sans éveiller l'attention. Les chiens la connaissent sûrement et elle a peut-être les clefs. Alors, je veux rencontrer cette fille.»
Voilà la seule hypothèse de l'inspecteur, basée sur de bien légers indices. Quoi de plus léger en effet qu'un parfum de femme posé sur un fauteuil de velours ? Quant à imaginer une jeune fille de dix-sept ans en tueur professionnel, exécutant les cinq membres de sa famille, l?inspecteur va peut-être un peu loin.
Mais Dorotta, la fille aînée de la famille G., assassinée presque au complet, en mars 1975, près de Milan, est introuvable.
Les amis, les relations, les employés, personne ne sait où elle a décidé de vivre. Et sa dernière visite remonte à plusieurs mois. Cette disparition intrigue de plus en plus les policiers. Sur les nombreuses photos découvertes dans la villa, elle apparaît comme une jeune fille classique de la bourgeoisie italienne. Pas très jolie, mais dotée d'un charme certain. On la voit à cheval, jouant au tennis, en maillot de bain, en robe du soir, sur les photos les plus récentes, celles de ses dix-sept ans. Pas malheureuse en somme, cette jeune fille, plutôt gâtée en quelque sorte, et rien d'une contestataire en pantalon qui aurait renié l'aisance et la vie bourgeoise pour d'autres horizons.
Alors, l'inspecteur s'adresse à Interpol. Sans résultat immédiat. Il fait diffuser la photo de Dorotta en Suisse et en France. Sans résultat non plus. Et finalement, c?est tout bêtement qu'il retrouve la jeune fille. Tellement bêtement qu'il en a honte : par son coiffeur. La femme de ménage s'est souvenue du nom du coiffeur à Milan, et elle a suggéré à l'inspecteur : «Vous savez, Dorotta est coquette, elle n'a sûrement pas changé de coiffeur, elle y tient beaucoup. Si vous alliez voir... On ne sait jamais.»
Et parce qu'«on ne sait jamais», l'inspecteur est entré dans un salon luxueux, où des dames extrêmement snob lui ont confirmé que Mlle Dorotta venait une fois par semaine, le jeudi à dix-sept heures, se faire friser par Clelio, le jeune homme en blouse blanche et aux lèvres roses. Comme on était mardi, l'inspecteur a expliqué, d'un air gêné, qu'il avait un message important à lui transmettre et qu'il reviendrait jeudi, mais surtout qu?on ne la prévienne pas, si par hasard elle téléphonait :
«Vous comprenez, c'est une triste nouvelle et je veux pouvoir la lui annoncer avec précaution. Je suis un ami de la famille.»
Puis l'inspecteur s'en est allé, laissant un homme en faction dans le bar voisin, par précaution. (à suivre...)


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