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Littérature palestinienne
Expression foisonnante
Publié dans Info Soir le 21 - 08 - 2005

Ecriture n Qu?il s?agisse de la poésie, du roman ou de la nouvelle, la littérature palestinienne a produit des écrivains de renommée internationale.
Tous les critiques sont unanimes : la littérature palestinienne est peut-être la plus intéressante du monde arabe actuellement, d?autant plus qu?elle continue d?être l?une des plus novatrices et imaginatives, revêtant une esthétique nouvelle, acquérant une place de choix, même
sur la scène littéraire internationale.
La production littéraire est, dans sa majeure partie, traduite dans de nombreuses langues européennes, voire en hébreu, comme Emile Habibi, Mahmoud Darwich, Ghassan Kanafani ou Sahar Khalifa, tous devant témoigner de la colonisation, mais surtout affirmer très haut l?existence d?un peuple longtemps renié.
Ce succès trouve son origine dans la situation politique du pays. Il va sans dire que la réalité politique de la Palestine a eu une grande influence sur l?écriture de ces auteurs.
Qu?il s?agisse de la poésie, du roman ou de la nouvelle, la littérature a ainsi produit des écrivains de renommée internationale.
A ces trois genres littéraires, vient s?ajouter le conte. Les contes contemporains de Palestine s?inscrivent dans l?actualité, même s?ils sont une fiction. Le retour de l?oiseau (Mon?in Bsissou), Haïfa et la mouette (Tawfiq Fayyad)? sont autant de récits qui, pointus et poignants, s?organisent autour de la thématique de «liberté» symbolisée par l?oiseau.
L?un des contes les plus marquants et les plus captivants a pour titre : La Gardienne de la source (Zine Al-Abidine Al-Hussaine).
L?histoire se déroule dans un village de Palestine. Le conte raconte Azur, une petite fille qui souffre d?un handicap physique : elle ne peut pas marcher. Privée du droit de se mouvoir, elle est privée de liberté. Un jour, alors qu?elle surveillait la source d?eau qui alimente tout le village, pour que les «brigands» ne viennent pas la détourner vers leurs champs, Azur s?assoupit, et dans son rêve, lui sont apparus des oiseaux. Elle se vit elle-même sous forme d?oiseau voguant dans l?espace. Mais un bruit soudain réveille Azur : elle voit des gens suspects escaladant la falaise. Ce sont eux : les «brigands».
Tendant sa main vers la cloche pour donner l?alerte, elle s?aperçoit qu?elle était loin d?elle. Réunissant tous ses efforts, Azur essaie encore de se soulever et, au bout de quelques tentatives, réussit, retrouvant l?usage de ses jambes, car elle a pensé à sa famille, aux gens du village, à l?amour que chacun lui porte.
Et lorsque les gens du village arrivent, ils ne trouvent personne. Azur a disparu. Elle s?est envolée avec les oiseaux. Reviendra-t-elle, avec eux, l?année prochaine ?
Les gens du village décidèrent de préparer quelque chose qui leur rappellerait toujours Azur. Ils se procurèrent des tissus de soie de différentes couleurs ; et l?un d?eux proposa : «Le rouge, c?est pour les joues d?Azur.» Une femme ajouta : «Le vert, c?est pour ses yeux.» La mère reprit : «Le blanc, c?est pour le c?ur d?Azur, immaculé et pur comme les lys de la rivière.» Une petit fille conclut : «Et le noir, c?est pour les cheveux d?Azur !»
Chaque famille conçoit alors un beau drapeau aux quatre couleurs, celles de Azur, devenant les couleurs de Palestine.
Les contes contemporains de Palestine évoquent la liberté revendiquée, notamment par les enfants au nom d?un peuple à qui l?on a arraché le droit de disposer de son destin.


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