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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (12e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 10 - 2005

Résumé de la 11e partie n Sur ordre de Maïmouna, l?éfrit Dahmasch alla ramener la princesse Boudour, pour que sa beauté soit comparée à celle de Kamaralzamân.
Alors Maïmouna dit à Dahnasch : «Il me semble que tu as dû t'amuser en route avec cette jeune fille, car tu es en retard et il ne faut pas une heure de temps aux bons éfrits pour aller du pays de Khaledan au fond de la Chine et revenir par le plus droit chemin ! Soit ! mais hâte-toi d'étendre cette petite aux côtés de mon ami pour que nous fassions notre examen !» Et l'éfrit Dahnasch, avec des précautions infinies, déposa doucement la princesse sur le lit.
En vérité, l'adolescente était fort belle et telle que l'avait dépeinte l'éfrit Dahnasch. Et Maïmouna put constater que la ressemblance des deux jeunes gens était si parfaite qu'on les eût pris pour deux jumeaux ; mais c'était le même visage de lune, la même taille délicate. Elle dit à Dahnasch : «Je vois qu'il est permis d'hésiter un instant sur la préférence à accorder à l'un ou à l'autre de nos amis ; mais il faut être aveugle ou insensé, comme tu l'es, pour ne pas convenir qu'entre deux jeunes gens également beaux, dont l'un est mâle et l'autre femelle, le mâle l'emporte sur la femelle ! Qu'en dis-tu, ô maudit ?»
Mais Dahnasch répondit : «Pour ma part, je sais ce que je sais et je vois ce que je vois, et le temps ne me ferait pas croire le contraire de ce que mon ?il a vu ! Mais, ô ma maîtresse, si tout de même tu tenais à ce que je mentisse, je mentirais pour te faire plaisir.»
Lorsque l'éfrita Maïmouna eut entendu ces paroles de Dahnasch, elle fut prise d'une telle fureur qu'elle éclata de rire. Et pensant qu'elle ne pourrait jamais, par le moyen d'un simple examen, tomber d'accord avec l'entêté Dahnasch, elle lui dit : «Il y a peut-être moyen de savoir qui de nous deux a raison, c'est de recourir à notre inspiration ! Celui qui dira les plus beaux vers à la louange de son préféré aura certainement la vérité de son côté ! Y consens-tu ? Ou bien n'es-tu pas capable de cette subtilité propre aux délicats seulement ?»
Mais l'éfrit Dahnasch s'écria : «C'est justement, ô ma maîtresse, ce que je voulais te proposer ! Car mon père Schamhourasch m'a enseigné les règles des constructions poétiques et l'art des vers légers aux rythmes parfaits. Mais à toi d'abord la priorité, ô charmante Maïmouna !»
Alors Maïmouna s'approcha de Kamaralzamân endormi, et lui caressa le front et, la main dans ses cheveux, elle dit en le regardant :
«O corps clair où les rameaux ont mis leur souplesse et les jasmins leur bouquet, quel corps de vierge vaudrait ta senteur ?
«Yeux où le diamant a mis sa lumière et la nuit ses étoiles quels yeux de femme égaleraient votre feu ?»
Lorsque l'éfrit Dahnasch eut entendu ces vers de Maïmouna, il s'extasia à la limite de l'extase, puis se convulsa à la limité de la convulsion, tant pour rendre hommage au talent de l'éfrita que pour exprimer son émotion de ces rythmes si justes ; mais il ne tarda pas à s'approcher à son tour de son amie Boudour pour se pencher et déposer une caresse ; inspiré de ses charmes, il dit en la regardant :
«Les myrtes de Damas, ô jeune fille, m'exaltent l'âme quand ils sourient ; mais ta beauté...
«Les roses de Bagdad, de clair de lune et de rosée nourries, me grisent l'âme quand elles sourient ; mais tes lèvres...
«Tes lèvres nues, o bien-aimée, et ta beauté fleurie, me rendent fou quand elles sourient ! Et tout le reste a disparu !»
Lorsque Maïmouna eut entendu cette odelette si délicieuse, elle ne fut pas peu surprise de voir?
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement. (à suivre...)


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