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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (13e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 10 - 2005

Résumé de la 12e partie n Maïmouna et Dahnasch n?arrivant pas à s?entendre sur qui était le plus beau de Kamaralzamân ou de Sett Boudour, décidèrent d?un concours de poésie pour trancher.
Lorsque Maïmouna eut entendu cette odelette si délicieuse, elle ne fut pas peu surprise de voir chez ce Dahnasch tant de talent uni à tant de laideur ; et comme elle était, douée d'une certaine dose de jugement, elle ne manqua d'en faire son compliment à Dahnasch qui se dilata extrêmement. Mais elle lui dit : «En vérité, ô Dahnasch, tu as une âme assez fine dans cette charpente où tu habites ; mais ne crois point que tu l'emportes dans l'art des vers, pas plus que Sett Boudour ne l'emporte en beauté sur Kamaralzamân !»
Et Dahnasch, suffoqué, s'écria : «Crois-tu vraiment !»
Elle dit : «Certainement !»
Il dit : «Je ne crois pas !»
Elle dit : «Attrape ça !» et d'un coup d'aile, lui pocha l'?il.
Il dit : «Ça ne prouve rien !»
A ces paroles, Maïmouna, doublement irritée, voulut se précipiter sur Dahnasch et lui abîmer quelque partie de son individu ; mais Dahnasch, qui avait prévu le cas, en un clin d'?il se changea en puce et se réfugia sans bruit dans le lit, sous les deux adolescents ; comme Maïmouna craignait de les réveiller, elle fut obligée, pour avoir une solution, de jurer à Dahnasch qu'elle ne lui ferait plus de mal. Dahnasch, devant son serment, redevint comme il était, mais en se tenant toujours sur ses gardes.
Alors Maïmouna lui dit : «Ecoute, Dahnasch, je ne vois pas d'autre moyen de terminer l'affaire que de recourir à l'arbitrage d'un tiers !»
Il dit : «Je veux bien !»
Alors Maïmouna frappa du pied le sol qui s'entrouvrit et laissa sortir un épouvantable éfrit immensément hideux. Il avait une tête surmontée de six cornes longues chacune de quatre mille quatre cent quatre-vingts coudées, et trois queues fourchues, longues d'autant ; il était boiteux et bossu et ses yeux étaient plantés au milieu de sa figure dans le sens de la longueur ; il avait des bras dont l'un était long de cinq mille cinq cent cinquante-cinq coudées et l'autre d'une demi-coudée seulement ; et ses mains, plus larges que des chaudrons, étaient terminées par des griffes de lion ; ses jambes qui finissaient par des sabots le faisaient marcher comme un pied bot ! Il s'appelait Kaschkasch ben-Pakhrasch ben-Atrasch, de la postérité d'Eblis Abou Hanfasch !
Or, lorsque le sol se fut refermé, l'éfrit Kaschkasch aperçut Maïmouna, et aussitôt il embrassa la terre entre ses mains, se tint devant elle humblement, les bras croisés, et lui demanda : «0 ma maîtresse Maïmouna, fille de notre roi Domriatt, je suis l?esclave qui attend tes ordres !»
Elle dit : «Je veux, Kaschkasch que tu sois juge dans la dispute survenue entre moi et ce maudit Dahnasch. Il y a telle et telle chose. A toi donc d'être impartial et après avoir jeté les yeux sur ce lit, de nous dire qui te paraît plus beau de mon ami ou de cette jeune fille !»
Alors Kaschkasch se tourna du côté du lit où les deux jeunes gens dormaient, et à leur vue il fut dans une émotion telle qu'il se mit à danser en tournant, en tenant sa queue à trois branches de la main droite.
Après quoi il dit à Maïmouna et à Dahnasch : «Par Allah ! A les bien considérer, je vois qu?ils sont égaux en beauté et qu'ils diffèrent par le sexe seulement. Mais tout de même je connais un moyen, le seul qui puisse trancher le différend !»
Ils dirent : «Hâte-toi de nous l?indiquer !»
Il répondit : «Laissez-moi d'abord chanter quelque chose en l'honneur de cette adolescente qui m'émeut à l'extrême !»
Maïmouna dit : «Il n'y a guère le temps ! A moins que tu ne veuilles nous dire quelques vers sur ce bel adolescent !» (à suivre...)


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