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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (17e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 10 - 2005

Résumé de la 16e partie n Après que Kaschkasch et Dahnasch eurent transporté Boudour dans le palais de son père, Kamaralzamân se retrouva seul en se réveillant et crut à un tour joué par son père.
Puis Kamaralzamân héla l'esclave couché à la porte, en lui criant : «Eh ! maraud, lève-toi !». Et l'esclave se leva en sursaut et se hâta, encore à moitié endormi, d'apporter à son maître l'aiguière et la cuvette. Et Kamaralzamân fit soigneusement ses ablutions et revint faire sa prière du matin ; il mangea un morceau puis lut un chapitre du Coran. Puis tranquillement, d'un air détaché, il demanda à l'esclave : «Saouab, où as-tu emmené la jeune fille de cette nuit ?»
L'esclave, interloqué, s'exclama : «Quelle jeune fille, ô mon maître Kamaralzamân ?»
Il dit, en haussant la voix : «Je te dis, chenapan, de me répondre sans détours ! Où est la jeune fille?»
Il répondit : «Par Allah ! ô mon maître, je n'ai vu ni jeune fille ni jeune garçon ! Et d'ailleurs nul n'a pu entrer, ici, puisque j'étais couché contre la porte !»
Kamaralzamân s'écria : «Eunuque de malheur, toi aussi maintenant tu oses me contrarier et me faire du mauvais sang ! Ah maudit, ils t'ont appris les ruses et le mensonge ! Encore une fois je te somme de me dire la vérité !»
Alors l'esclave leva les bras au ciel et s'écria : «Allah est le seul grand ! ô mon maître Kamaralzamân, je ne comprends rien à ce que tu me demandes !»
Alors Kamaralzamân lui cria : «Approche-toi, maudit !» Et l'eunuque s'étant approché, il le saisit au collet et le renversa et le piétina furieusement ! Kamaralzamân continua à le rouer de coups de pied et de coups de poing jusqu'à le laisser à demi-mort. Et comme l'eunuque lançait des cris inarticulés, pour toute explication Kamaralzamân, lui dit : «Attends un peu !» et courut chercher la grosse corde de chanvre qui servait à monter l'eau du puits, la lui passa sous les aisselles, noua solidement et le traîna jusqu'à l'orifice supérieur du puits où il le fit descendre et le plongea entièrement dans l'eau. Or, c'était l'hiver et l'eau était fort désagréable et l'air bien froid. Aussi l'eunuque se mit-il à éternuer éperdument en demandant grâce. Mais Kamaralzamân l'immergea à plusieurs reprises en lui criant chaque fois : «Tu ne sortiras qu'en m'avouant la vérité. Ou bien tu es un noyé !»
Alors l'eunuque pensa : «Sûrement, il le fera comme il le dit !» puis il cria : «Ô mon maître Kamaralzamân, tire-moi de là et je te dirai la vérité !»
Alors le prince le hissa et le vit qui tremblait comme un roseau au vent et, tant de froid que d'épouvante, il claquait des dents ; il était dans un état bien dégoûtant, ruisselant d'eau et le nez saignant ! L'eunuque, qui se sentit de la sorte momentanément hors de danger, ne perdit pas un instant et dit au prince : «Permets-moi d'abord d'aller changer de vêtements et m'essuyer le nez !» Et Kamaralzamân lui dit : «Va-t'en ! Mais ne perds pas de temps ! Et reviens vite me renseigner !» Et l'eunuque sortit en courant et alla au palais trouver le père de Kamaralzamân. Or le roi Schahramân, en ce moment, conversait avec son grand vizir, disant : «Ô mon vizir, j'ai passé une bien mauvaise nuit, tant mon c?ur est inquiet sur l'état de mon fils Kamaralzamân. Et j'ai bien peur qu'il ne lui soit arrivé malheur dans cette vieille tour si mal aménagée pour un jeune homme aussi délicat que mon fils !» Mais le vizir lui répondait : «Sois donc tranquille ! Par Allah, il ne lui arrivera rien là-dedans ! Il vaut mieux qu'il en soit ainsi, pour dompter sa morgue et réduire son orgueil !» (à suivre...)


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