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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (42e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 11 - 2005

Résumé de la 41e partie n Boudour gagne son pari. Haïat-Alnefous accepta de garder son secret de devenir sa complice jusqu?au retour de Kamaralzamân.
Alors entrèrent chez leur fille le roi et la reine, prêts à éclater de fureur contre elle et contre son époux si tout n?était pas consommé. Mais à la vue du sang et des cuisses rougies, ils s'épanouirent tous deux et se dilatèrent et ouvrirent toutes grandes les portes de l'appartement. Alors entrèrent toutes les femmes, et éclatèrent les cris de joie et les «lu-lu-lu» de triomphe ; et la mère, à la limite de la fierté, mit sur un coussin de velours les serviettes rougies et, suivie de tout le cortège, fit ainsi le tour du harem. Et tout le monde apprit de la sorte l'heureux événement ; et le roi donna une grande fête et fit immoler, pour les pauvres, un nombre considérable de moutons et de jeunes chameaux.
Quant à la reine et aux invitées, elles rentrèrent chez la jeune Haïat-Alnefous et la baisèrent chacune entre les deux yeux en pleurant, et restèrent avec elle jusqu'au soir, après l'avoir conduite au hammam, enveloppée de foulards pour qu'elle ne prît pas froid.
Quant à Sett Boudour, elle continua ainsi tous les jours à siéger sur le trône de l'île d'Ebène et à se faire aimer par ses sujets qui la croyaient toujours un homme et faisaient des v?ux pour sa longue vie. Mais, le soir venu, elle allait retrouver avec bonheur sa jeune amie Haïat-Alnefous, la prenait dans ses bras et s'étendait avec elle sur le matelas. Et toutes deux, enlacées jusqu'au matin, se consolaient en attendant le retour de leur bien-aimé Kamaralzamân. Et voilà pour tous ceux-là !
Mais pour ce qui est de Kamaralzamân, voici ! Il était resté dans la maison du bon jardinier musulman, située hors des murs de la ville habitée par les envahisseurs si inhospitaliers et si malpropres venus des pays de l'Occident. Et son père le roi Schahramân, dans les îles de Khaledân, ne douta plus, après avoir vu dans la forêt les membres sanglants, de la perte de son bien-aimé Kamaralzamân ; et il prit le deuil, lui et tout son royaume, et fit bâtir un monument funèbre où il s'enferma pour pleurer dans le silence la mort de son enfant.
Et, de son côté, Kamaralzamân, malgré la compagnie du vieux jardinier qui faisait de son mieux pour le distraire et lui faire espérer l'arrivée d'un navire qui pût le transporter à l'île d?Ebène, vivait tristement et se rappelait avec douleur les beaux jours passés.
Or, un jour que le jardinier était allé, selon son habitude, faire son tour du côté du port dans le but de trouver le navire qui consentît à prendre son hôte, Kamaralzamân était assis, bien triste, dans le jardin et se récitait des vers, en regardant s'ébattre les oiseaux, quand soudain son attention fut attirée par les cris rauques de deux grands oiseaux. Il leva la tête vers l'arbre d'où venait ce bruit et vit une dispute acharnée à coups cruels de bec, de griffes et d'ailes. Mais bientôt, juste devant lui, l'un des deux oiseaux dégringola sans vie, alors que le vainqueur prenait son vol vers le lointain.
Mais au même moment, deux oiseaux, bien plus grands, perchés sur un arbre du voisinage et qui avaient vu le combat, vinrent se poser aux côtés du mort ; l'un se plaça à la tête du défunt et l'autre à ses pieds ; puis tous deux inclinèrent tristement la tête et se mirent notoirement à pleurer.
A cette vue, Kamaralzamân fut ému à l'extrême et pensa à son épouse Sett Boudour, puis se mit, par sympathie pour les larmes des oiseaux, à pleurer également. (à suivre...)


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