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Histoires vraies
Léontine ou Margaret ? (3e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 11 - 2005

Résumé de la 2e partie n Dans son récit au commissaire Boulard, Amédée relève la disparition de la photo des parents de sa femme qui était sur la table de nuit. Pourtant il est sûr qu?avant leur promenade, elle y était encore.
Seulement, après ces belles déductions, le commissaire Aristide Boulard tourne en rond... Il surveille les appartements meublés et les hôtels qui peuvent servir de refuge aux couples illégitimes. La photo de Léontine Mallet est diffusée dans toute la France. Sans aucun résultat. La disparue reste introuvable.
Les mois passent... Le commissaire essaye de soutenir le moral du mari à chaque fois que celui-ci vient le trouver dans son bureau. «Vous savez, monsieur Mallet, dans ce genre d'affaire, la personne finit toujours par se manifester... Pas toujours directement, quelquefois par l'intermédiaire d'une tierce personne. Mais d'une manière ou d'une autre, vous aurez des nouvelles de votre femme.»
Amédée Mallet ne demande qu'à le croire. Tout est prêt pour le retour de Léontine. Elle n'a qu'à venir et il lui pardonnera. Malheureusement, le cas Mallet est l'exception qui confirme la règle : Léontine ne donne aucun signe de vie. Un an se passe sans qu'il y ait du nouveau et le malheureux Amédée décline chaque jour.
Il passe des soirées entières à se poser cette lancinante question : «Je ne la reverrai donc jamais ?»
Février 1912. Cela fait treize ans qu'Amédée Mallet attend le retour de Léontine. Il ne s'est pas remarié ; il n'a même pas voulu divorcer. Dans le petit appartement de Montmartre, toutes les affaires de sa femme sont restées religieusement à leur place. Elle n'a qu'à revenir et elle retrouvera tout comme elle l'a laissé...
Si l'appartement n'a pas changé, Amédée, lui, n?est plus le même. Il n'a que quarante-deux ans, mais on lui en donnerait beaucoup plus de cinquante. Il porte maintenant des lorgnons, il est presque chauve. Amédée Mallet a été nommé sous-chef de service il y a un an déjà, avec une augmentation de mille francs par an.
Il en a été affreusement malheureux. Il n'a pu s'empêcher de penser à ce qu'il aurait fait avec cet argent si Léontine avait été là. Son avancement, Amédée le doit à son zèle quotidien. La perspective de retrouver chaque soir son appartement vide le terrifie, alors il rentre le plus tard possible. Il fait des heures supplémentaires.
Son zèle a une conséquence inattendue. Rentrant tard le soir dans son quartier mal famé, fréquenté par des bandes d'apaches, Amédée Mallet est attaqué, une nuit, et délesté du peu qu'il avait sur lui. Il porte plainte au commissariat de son quartier et retrouve.
Ce dernier veut faire quelque chose pour ce malheureux dont il a suivi depuis le début le calvaire. «Ecoutez, monsieur Mallet, je comprends pourquoi vous rentrez tard chez vous. Je ne peux pas vous en vouloir. Mais ce n'est pas prudent avec tous ces mauvais garçons. Alors, je vais vous faire un permis de port d'arme, comme cela, vous serez tranquille.»
Et depuis ce jour, Amédée Mallet a pris l'habitude d'avoir un revolver dans sa poche... (à suivre...)


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