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Une ville, une histoire
Tin Hinan, reine du désert (6e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 11 - 2005

Résumé de la 5e partie n Tin Hinan est donnée comme l?ancêtre des nobles du Hoggar, tandis que Takama, sa servante, est considérée comme celle des tributaires.
Plusieurs siècles ont passé depuis que Tin Hinan est arrivée dans le désert où, selon la tradition, elle a fondé un royaume. Les dynasties se sont succédé, des guerres innombrables se sont déroulées et le Hoggar, terre des fiers Imouhagh, les hommes libres, est tombé sous la domination des étrangers.
La conquête n?a pas été facile et en dépit de la «pacification» ? entendre la réduction par le fer et le feu des populations ? le pays est loin d?être complètement conquis, les fiers nomades n?acceptant pas la domination étrangère.
En ce matin du mois d?octobre 1925, trois véhicules à chenilles ont quitté la ville de Touggourt en direction du sud, vers le Hoggar, dans l?ancien royaume de Tin Hinan. La mission des hommes qui se trouvent dans ces véhicules, est de partir à la découverte des traces des anciennes civilisations du Hoggar. Peut-être pensait-on à ces fameux Atlantes, habitants de la légendaire Atlantide, un continent englouti que certains auteurs situent dans le Hoggar.
Peut-être aussi visait-on le tombeau de la reine du Hoggar, que la tradition targuie connaît depuis longtemps et qu?elle donne comme l?ancêtre des Kel-Ghela qui, à l?époque, exercent la souveraineté sur l?ensemble du Hoggar.
En tout cas le tombeau, quoique jamais fouillé, a été cité par la plupart des explorateurs du Hoggar et il est tenu pour la grande curiosité archéologique de la région.
A l?origine de la mission, il y a un pétulant aventurier américain, Byron Kuhn, qui se faisait appeler le comte de Prorok, en souvenir sans doute de ses origines polonaises. Passionné d?archéologie nord-africaine, il avait déjà tenté sa chance à Carthage en essayant de dégager les murs de la Carthage phénicienne. Mais les autorités françaises qui administraient la Tunisie, l?avaient refoulé.
Il est donc venu en Algérie et a entrepris de s?attaquer au Hoggar, selon lui terre des légendes et des mystères. Il est parvenu à obtenir du Logan Museum de Beloit, dans le Wisconsin, des subventions pour des fouilles au pays des Touareg. Le musée lui a adjoint deux de ses chercheurs, les préhistoriens Alonzo W. Pond et Bradley S. Tyrell.
Pour avoir les bonnes grâces des autorités coloniales françaises, on a fait appel également à un préhistorien français, M. Reygasse. Ce dernier administre la commune mixte de Tébessa, dans les Aurès, et il a à son actif plusieurs découvertes archéologiques. C?est également un Français, L. Chapuis, qui est choisi pour servir de guide à l?équipe. Celui-ci connaît bien la région et ses légendes et il a dû parler aux membres de la mission du tombeau de Tin Hinan.
La route est longue et pénible, mais l?équipe est motivée : on est persuadé, en effet, de faire la découverte du siècle, le tombeau de Tin Hinan n?ayant jamais été ouvert.
A 73 kilomètres de Tamanrasset, au lieu dit Abalessa, se dresse, sur une colline de moyenne altitude, le fameux tombeau. C?est un énorme tumulus recouvrant des structures internes, dont la forme rappelle une poire. L?ensemble est entouré d?un mur de pierres sèches dont l?épaisseur varie entre 1,40 et 3,50 mètres. L?entrée est aménagée du côté oriental, à un endroit où le mur est mince. (à suivre...)


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