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Cela s?est passe un jour : Aventures, drames et passions celebres
L?ogresse de Paris (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 11 - 2005

Résumé de la 2e partie n Confié à la garde de sa cousine, le petit Maurice est retrouvé dans un mauvais état : la cousine était en train de l?étouffer !
La mère, affolée, prend l?enfant dans ses bras et se précipite dans la rue, suivie de sa belle-s?ur.
Il y a un médecin à quelques mètres de là. Celui-ci examine l?enfant et dit aussitôt : «Je ne peux rien faire, il faut l?emmener à l?hôpital !»
Les deux femmes sont de nouveau dans la rue, avec le bébé qui râle toujours, le visage violacé. Elles hèlent un fiacre qui les conduit à l?hôpital le plus proche, l?hôpital Bretonneau.
«Qu?est-ce qu?il y a ?», demande une infirmière, aux deux femmes affolées.
«Mon fils?», dit la mère.
L?infirmière jette un coup d??il au bébé et recule.
«Il est en train d?étouffer !»
Elle dirige aussitôt les deux femmes au service de pédiatrie. Le docteur Saillant, qui est de service, examine l?enfant. Lui aussi est effrayé par son état. Son visage, tuméfié, est recouvert de taches violettes, sa bouche est pleine de bave et il respire difficilement. Il remarque aussi sur le cou de l?enfant une trace rouge.
Au bout d?une heure l?enfant retrouve une respiration normale, mais le médecin décide de le garder en observation.
«Vous pouvez rester avec lui, dit le médecin à sa mère, je reviendrai le voir dans une heure. Vous me direz ce qui s?est passé.»
Tandis que sa belle-s?ur, encore sous le choc, retourne chez elle, la mère reste avec son petit.
Comme promis, le docteur Saillant revient un peu plus tard. Il examine le petit Maurice et dit, satisfait : «Il va beaucoup mieux, mais on peut dire qu?il revient de loin.
? Est-ce que je peux l?emmener à la maison, docteur ? demande la mère.
? Je préfère le garder encore, cette nuit? Mais sachez qu?il est désormais hors de danger.»
La mère sourit, enfin rassurée.
«Maintenant que vous avez retrouvé votre calme, dit le médecin, dites-moi ce qui s?est passé.»
La mère raconte ce qui s?est passé chez Jeanne, la cousine de son mari, à qui elle a laissé son bébé. «Quand je suis retournée chez elle, j?ai trouvé l?enfant sur le divan, Jeanne était penchée sur lui et appuyait fortement des deux mains sur sa poitrine.
? Mais c?est une tentative d?étouffement ! s?écrie le médecin. Comment avez-vous pu confier votre petit à cette femme ?
? Nous avons l?habitude de lui confier des enfants. Elle est la seule de la famille à ne pas travailler.
? Et aucun enfant de son entourage n?a subi ce que Maurice a subi ? Aucun n?est mort, étouffé ou étranglé ?
? Si?», dit la mère. (à suivre...)


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