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Une ville, une histoire
Si proche et si lointain (5e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 12 - 2005

Résumé de la 4e partie n Fatma épouse son directeur. Et voilà qu?un jour, celui-ci est affecté à Alger. Elle quitte à regret la petite ville de B. où elle s?était réfugiée après sa fugue.
A Alger, Athmane est nommé dans une école de banlieue. Fatma en est heureuse, puisque cela l?éloigne des quartiers où elle a vécu autrefois.
? Tu as peut-être gardé le souvenir de gens que tu as connus, dit Athmane, tu voudrais les revoir?
? Non, dit-elle, je ne me souviens plus de personne !
Elle n?a, bien sûr, rien dit de son passé à son époux : elle lui a raconté que durant la guerre, son village a été rasé par l?armée coloniale et qu?elle y a perdu presque toute sa famille. Un oncle l?a recueillie à Alger, mais cet oncle et sa femme sont morts à leur tour. Elle a bien des cousins mais elle a perdu leurs traces, de sorte qu?elle est seule au monde.
? Eh bien, dit Athmane, je suis ta famille !
Il va, en effet, tout faire pour lui faire sentir qu?elle n?est pas seule au monde. Il la gâte comme une mère gâterait son enfant, il ne la contrarie jamais et fait ce qu?elle lui dit de faire. Il a des enfants, tous installés, mais depuis qu?il s?est remarié, plus personne ne cherche à le voir. C?est donc comme si, lui aussi, n?avait personne d?autre qu?elle. Cependant, la santé de Fatma se détériore. Déjà, avant de quitter la bourgade de B., elle commençait à sentir ses forces décliner ; à Alger, elle va découvrir qu?elle souffre de quelques maladies chroniques. Comme Athmane est à la retraite, il va s?occuper d?elle. Elle continue à enseigner quelque temps, puis, à son tour, elle prend sa retraite. Le couple doit quitter le logement de fonction qu?il occupait et s?installer dans un appartement que l?Education nationale leur octroie.
Les gens du quartier vont découvrir ce couple sympathique qui, chaque matin, se rend au marché pour faire ses emplettes. Athmane et Fatma sourient à tout le monde et souvent offrent des bonbons aux enfants. Bientôt, on ne les appelle plus que âmmi Athmane et khalti Fatma et chacun cherche à leur faire plaisir.
On les décharge de leur couffin, on leur fait les courses, on jette leurs ordures. Quant aux voisines, elles les régalent parfois d?un bon plat. «Les pauvres, dit-on, ils n?ont pas d?enfants, ils doivent être malheureux d?être seuls !»
Mais Fatma et Athmane ne sont pas du tout malheureux et ils commencent à s?habituer à cette vie de retraités.
Malgré les maladies qui l?accablent, Fatma s?occupe de son intérieur, toujours propre et agréable. Athmane, lui, s?est fait des amis et ils passent ses après-midi avec eux. Il descend parfois au centre-ville, mais à sa grande surprise, Fatma ne l?y accompagne pas.
? Je voudrais qu?on se promène ensemble, qu?on fasse les magasins et qu?on aille déjeuner au restaurant?
? Il y a trop de monde, dit-elle pour se justifier. J?ai peur qu?on me bouscule et qu?on me fasse tomber.
En fait, elle redoute toujours ? plus de trente années après de rencontrer des gens qui la connaissent? et qui la reconnaissent ! (à suivre...)


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