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Café littéraire
Tribune des écrivains
Publié dans Info Soir le 23 - 12 - 2005

Rencontre n Deux interventions, la première de Mme Nacéra Fartas et la seconde de Saïd Mouace, ont été au centre du Café littéraire qui a eu lieu, mercredi à la Bibliothèque nationale.
Mme Nacéra Fartas a présenté ses deux livres parus aux éditions Dar El-Gharb : La fille de son père et Sous-rires.
Dans le premier, qui est un récit autobiographique, l?auteur raconte les péripéties de son retour du Maroc en Algérie, à l?âge de cinq ans, et la difficulté de s?adapter à une société dont elle ne parlait pas la langue. «Je suis née au Maroc et ma langue maternelle était l?espagnol», confie Mme Nacéra Fartas. Et de reprendre : «Lorsque je suis arrivée en Algérie à l?indépendance, ça a été très difficile pour moi, notamment à l?école. J?ai énormément souffert avant d?apprendre le français puis l?arabe.» Ainsi, «mon aventure à moi a été avec les langues», souligne-t-elle, avant d?évoquer la disparition de son père, un événement qui l?a marquée.
La disparition de son père, Mohamed Fartas qu?elle chérissait par-dessus tout, un homme dont l?existence est mêlée à un pan de l?histoire du pays, puisqu?il a été, à l?échelle de l?Oranie, une des figures de proue du mouvement de libération nationale, a ajouté à son désarroi. «Mes souvenirs, mes souffrances j'en ai fait un livre», dit-elle. En effet, Mme Nacéra Fartas raconte sa vie, notamment la relation qu?elle entretenait avec son père qu?elle aimait tant ; c?est un livre à mi-chemin entre témoignage et autobiographie poignante.
C?est une sorte d?hommage qu?elle lui rend. Elle écrit : «Femme, je bénéficie, à l?opposé de l?homme, de cette liberté qui me permet d?avouer, sans honte, que je survis à l?ombre de la gloire de mon père et de désirer pour lui un témoignage de considération, aussi éphémère et translucide soit-il. J?ai vécu à l?affût de ce témoignage pendant de longues années, lisant les journaux et guettant les émissions de télévision, dans l?espoir de discerner une pensée pour mon père, cet oublié !»
Mme Nacéra Fartas restitue donc à son père le droit à l?Histoire.
Sous-rires est son deuxième livre. C?est un recueil de fabliaux et de courtes histoires afin de faire rire, mais pour dire une morale.
De son côté, Saïd Mouace a présenté son livre ayant pour titre Aïn Témouchent à la rencontre du feu sacré qui raconte la vie artistique de Aïn Témouchent.
«Je raconte l?élite intellectuelle de la région, ses artistes, ses poètes et ses hommes de lettres?», dit-il.
«Malgré l?aspect rural de la région et son isolement, Aïn Témouchent a produit des hommes d?esprit et des femmes de talent», poursuit-il. Et de préciser : «En revenant sur tous ces faits, je voulais, à travers cet ouvrage, restituer la mémoire culturelle de cette région, l?exhumer afin de la faire connaître aux jeunes générations, notamment celles de la région qui ignorent cet héritage que nos aînés nous ont légué et qu?il faut préserver.»
Pour finir, l?intervenant soutient le retour à certains modèles culturels dans lesquels l?on peut puiser notre force ainsi que notre richesse et notre authenticité.


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