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«Marock»
Au c?ur du débat
Publié dans Info Soir le 23 - 01 - 2006

Opinion n Ce film, une production franco-marocaine, suscite une vive polémique dans le royaume.
Le film, relatant une relation amoureuse entre deux jeunes Marocains, une musulmane et un juif, est qualifié de «sioniste» par ses détracteurs.
Réalisé par la franco-marocaine Leïla Marrakchi, Marock, qui n'est pas encore sorti dans les salles marocaines, a été présenté au festival de Cannes en mai 2005, à Casablanca en juillet, mais c'est depuis le Festival national de Tanger, en décembre, que la polémique fait rage.
«La polémique entre contempteurs et partisans de Marock ne fait qu'enfler, alors que beaucoup n'ont pas encore vu le film», souligne le journal La Vie Eco.
La scène au centre des débats montre un juif et une musulmane sur le point de faire l'amour. «C'est vrai, demande-t-elle en regardant l'étoile de David qu'il porte autour du cou, que vous (les juifs) ne cherchez qu'à dépuceler les musulmanes ?» Il se penche vers elle et lui met l'étoile de David autour du cou en disant : «Comme ça tu arrêteras de la regarder.»
Cette scène «a traumatisé des dizaines de personnes parmi les "élites" (artistes et chercheurs) bien-pensantes qui ont assisté à la projection de Marock. Le traumatisme en question n'a rien à voir avec le cinéma, il est social, culturel, sexuel et religieux», avait écrit Tel Quel au lendemain du festival de Tanger.
«Certains ont vu (dans ce film) un pur produit du sionisme, un film qui heurte la sensibilité et la dignité arabe et musulmane», indique La Vie Eco, ajoutant que le réalisateur marocain Mohamed Asli (A Casablanca, les anges ne volent pas) l'a perçu comme «une insulte aux Marocains et aux musulmans».
En outre, Marock, qui se déroule dans les quartiers huppés de Casablanca, montre les grandes villas, les voitures de course et le train de vie de la classe sociale marocaine la plus aisée. Cela a également fait l'objet de critiques.
Selon la réalisatrice Leïla Marrakchi, citée par La Vie Eco, «Marock est un jeu de mot qui illustre le portrait d'une jeunesse dorée, déjantée et schizophrène qui vit selon les modes occidentaux et qui reste pourtant très attachée à son pays et à ses traditions».
Le débat s'est étendu à l'ensemble des cinéphiles marocains, même s'ils n'ont pas vu le film : certains ont félicité la réalisatrice d?«avoir choqué les tenants de l'ordre moral, ces ayatollahs autoproclamés qui s'érigent en gardiens de la moralité publique», d?autres jugent, pour leur part, que «c'est un film qui n'est pas adapté à la culture arabo-musulmane».


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