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Histoires vraies
Coupable ou pas, quelle importance ? (4e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 02 - 2006

Résumé de la 3e partie n Le shérif Barnett est en mauvaise posture ; l?enquête peut lui coûter sa carrière. L?assureur semble disposé à aider le policier qui croit que le mobile de l?assassinat de John Baxter est la prime d?assurance...
La jeune femme, qui tient le rayon pharmacie au drugstore de Gladstone, ne fait pas de difficulté avec l'assureur : «Oui, madame Baxter est venue récemment. Elle m'a demandé un sublimé corrosif. Elle m'a dit que c'était pour tuer les punaises. J'ai été un peu surprise car, pour les punaises, ce n'est pas le produit idéal. Et puis, dans la maison qu'elle habite, je ne pensais franchement pas qu'il puisse y avoir des punaises.
? Et vous lui avez donné ce sublimé corrosif ?
? Bien sûr, le produit est en vente libre. Je lui ai simplement fait remarquer qu'avec la quantité qu'elle prenait, elle pouvait empoisonner la moitié de la ville.
? Vous vous rappelez quel jour cela se passait ?
? Oui, très bien : le 16 août. J'avais eu congé la veille.»
Lorsque Evret Jones rapporte cette conversation au shérif Barnett, celui-ci sait que son enquête est pratiquement terminée. On ne peut plus avoir de doute. Les choses se sont vraisemblablement passées ainsi : Jenny Baxter a commencé à empoisonner son mari avec de la mort-aux-rats ou un insecticide quelconque qui devait se trouver en quantité dans la maison, d'où les syncopes et les différents symptômes dont le malheureux a été victime. Mais le banquier a résisté, il était d'une santé exceptionnelle. Alors Jenny, trouvant sans doute que les choses n'allaient pas assez vite, a employé les grands moyens : elle a donné à son mari du sublimé corrosif qui, cette fois, lui a été fatal. Ensuite elle a essayé de déguiser le crime en accident...
Toutes ces présomptions, qui seraient largement suffisantes pour un suspect ordinaire, risquent quand même de s'avérer inefficaces vis-à-vis de Jenny Baxter. Elle dispose de puissantes relations et de beaucoup d'argent. Ce qu'il faudrait, c'est une preuve et il n'y en a qu'une : l'autopsie de la victime. Seulement, le coroner et le jury ont rendu un verdict de mort accidentelle et l'autopsie sera très difficile à obtenir. A moins... que Jenny ne la réclame elle-même. Et, pour cela, le shérif Barnett a son idée.
Le jour même, accompagné d'Evret Jones, il se rend chez la veuve du banquier. Les équipes d'ouvriers ont déjà remis la maison en état. Jenny Baxter accueille les deux hommes sans trop de surprise. Et Michael Barnett commence le petit discours qu'il a préparé :
«Monsieur Jones, que voici, est venu me trouver pour que j'accomplisse auprès de vous une désagréable formalité. Il faudrait que vous nous signifiiez une demande d'exhumation de votre mari.»
Bien entendu, la veuve de John Baxter se récrie : «Pas question ! Qu'il repose en paix, le malheureux !»
Evret Jones intervient d'une voix douce : «C'est une simple formalité, madame. Malheureusement elle est prévue par nos contrats en cas d'accident : un représentant de l'assurance doit voir le corps.» Et il ajoute, après avoir marqué un temps d?arrêt : «Immédiatement après, vous toucherez vos cent mille dollars.» (à suivre...)


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