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Histoires vraies
Victime du diable (4e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 02 - 2006

Résumé de la 3e partie n Denis et Myriam découvrent qu?ils sont faits l?un pour l?autre. Ils s?aiment en cachette. Myriam ne peut plus supporter cette situation, elle n?accepte plus de partager son amour. Mais, Lydia, la femme du pasteur, constitue l?obstacle.
Quand Myriam lui dit cela, Denis Harding ne répond pas. Que faire ? A présent, il regrette d'être pasteur. Un pasteur ne peut pas se séparer de sa femme, il ne peut pas divorcer sous peine du plus terrible scandale.
Mais un jour qu'il est en train de méditer douloureusement dans la solitude, il lui semble entendre une voix : «Un pasteur peut fort bien devenir veuf et se remarier.»
Qui a parlé ? Personne, puisqu'il est seul. Ou plutôt si : quelqu'un vient de lui souffler cette idée? Le diable, bien sûr !
A partir de ce moment, le pasteur Harding devient de plus en plus fiévreux. Il se fait progressivement, au prix d'un affreux débat de conscience, à l'idée de tuer sa femme. Mais un écueil l'arrête : comment faire disparaître le corps ? Si on le retrouve, il a toute chance d'être soupçonné et arrêté et il perdra Myriam. Il doit donc réussir un crime parfait, mais de quelle manière ?
La réponse vient à Denis Harding le 17 novembre 1974. D'un seul coup, tout son plan se dessine devant ses yeux, un plan horrible ! L'un de ses paroissiens vient de mourir et il doit procéder aux funérailles le lendemain. Les fossoyeurs ont déjà creusé la tombe dans le cimetière. Or le cimetière de GIenford est attenant au presbytère. La nuit, il est fermé ; on ne peut y accéder de l'extérieur. Mais la porte qui communique avec le presbytère reste ouverte... Cette nuit, après avoir tué Lydia, il va se glisser dans le cimetière. Il va enterrer sa femme au fond du trou qui vient d'être ouvert. Et demain, on enterrera, par-dessus, le cercueil du paroissien décédé. Quel policier aurait assez d'imagination pour chercher le corps dans un endroit pareil ? Jamais on ne retrouvera Lydia !
Denis Harding occupe toute sa journée du 17 novembre aux préparatifs du meurtre. Dans un dernier reste d'humanité, il ne veut pas que sa femme souffre. Il décide de l'empoisonner. Dans une localité éloignée, il va acheter de la strychnine, «pour désherber», précise-t-il et, dans un autre village, il fait l'acquisition d'une pelle. Cette fois, il a tout. Rien ne le fera reculer. D'ailleurs Myriam, qu'il a mise au courant, n'a rien dit.
Lydia prend, le soir, la tisane que lui donne son mari et la boit sans s?apercevoir de rien : elle fait attention à si peu de choses ! Elle est, depuis longtemps, totalement absente, dans une rêverie qui n'en finit jamais.
L'effet du poison est rapide. Quand sa femme ne bouge plus, le pasteur la charge sur ses épaules et se dirige vers le cimetière. Il fait une nuit très claire, c'est la pleine lune.
La porte du cimetière fait un bruit grinçant. Courbé sous le poids, le pasteur Harding se dirige vers le trou ouvert. Il jette le corps sur le sol, saute dans la fosse et se met à creuser frénétiquement. Il fait froid et pourtant il a l'impression de bouillir. Lorsqu'il estime le trou assez grand, il va rechercher le corps de Lydia et le jette au fond. Mais avant d'avoir lancé la première pelletée de terre sur elle, il s'arrête, horrifié : là, dans le clair de lune, il lui a semblé que Lydia avait ouvert un ?il. Elle n'est pas morte ! Il ne lui a pas donné assez de poison !
Le pasteur Harding ferme les yeux et se met à jeter des pelletées de terre avec frénésie. Il ne veut rien voir ! Il s'est trompé, Lydia n'a pas ouvert les yeux, elle était morte ! Maintenant, pris d'une sorte de rage, il se met à tasser la terre en la foulant aux pieds comme un vigneron. Au bout d'un quart d'heure, il s'arrête, épuisé. La tombe est telle que les fossoyeurs l'avaient faite, prête pour l'enterrement de la matinée... (à suivre...)


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