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Histoires vraies
Diplômes charcutés (2e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 08 - 2006

Résumé de la 1re partie n Malik a réalisé son rêve : devenir chirurgien. Bien que naturalisé français, le Conseil de l'ordre des médecins refuse de reconnaître sa qualité. il est considéré comme étranger…
Par quel mystère ? Par la propre volonté de Malik. Car, tout en faisant officiellement sa demande auprès du Conseil de l'ordre, il doute cependant du résultat. Il manque de patience aussi et, au mépris de toute convenance professionnelle et de toute loi, Malik décide, Incha'Allah, qui vivra verra, de s'autodiplômer. Il s'accorde à lui-même le fameux CES tant convoité. Comme il est assez habile de ses doigts (les mille opérations annuelles en témoignent), il s'arme d'un flacon de Typex, cette sorte de liquide blanc qui permet aux dactylos de rectifier une faute de frappe, et il «rectifie» son certificat universitaire. Un coup de photocopieuse laser par là-dessus et Malik, du même coup, a changé son prénom oriental en, disons, celui plus français de Louis. Dernière manche de l'opération : il parvient à faire certifier des photocopies de ce diplôme en les faisant comparer à un «original» falsifié... Puis il réussit à se faire signer par le directeur de l'hôpital un contrat en bonne et due forme, contrat de «chirurgien titulaire». La carrière de Louis-Malik semble être sur les bons rails... Mais qui sait si le doigt de Dieu n'est pas près de frapper...
Ce contrat implique la promulgation d'un arrêté du ministère de la Santé : Dieu merci, en France, ce genre de chose ne se bricole pas dans les arrière-boutiques décentralisées de la province. Les organismes consultés émettent tous d'une seule voix le même avis défavorable, de la commission des hôpitaux à la Ddass. Unanimité qui vient d'une sorte de doute général. On chuchote des choses, on murmure, on raconte. Mais personne ne crève l'abcès... L'arrêté est pris malgré tout...
Louis pourtant se garde bien de faire enregistrer son «diplôme» tant à la préfecture qu'au tribunal, ce que la loi française le contraindrait à faire. Le directeur de l'hôpital, qui semble en la matière d'un laxisme assez extraordinaire, le titularise en juillet 1992. De ce fait, il se voit inculpé de «complicité dans l'exercice illégal de la médecine».
Pourtant, à l'hôpital, un poste se trouve vacant depuis deux ans. Bizarrement, cette vacance n'a pas été déclarée officielle tant que Louis n'a pas été en possession du «diplôme» lui permettant de faire acte de candidature. Aujourd'hui, c'est chose faite. Louis se retrouve «chef de service» par l'opération du Saint-Esprit...
Entre-temps d'autres drames, d'autres passions se nouent et agitent les cœurs et les entrailles de S. Un couple de bourgeois, qui vit dans une ville de pèlerinage, voit, d'un œil apparemment serein les amours de leur petite Stéphanie, douze ans à peine, et d'un garçon, nommons-le Olivier, qui a bien quinze ans de plus qu'elle. Jusqu'au jour où la gamine se retrouve enceinte. (à suivre...)


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