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Histoires vraies
La morte au collier de perles fines (2e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 10 - 2003

Résumé de la 1re partie Le jardinier de Sir Marmaduke découvre le cadavre d?une femme dissimulé par les arbres dans un creu de gazon.
Il faut vraiment la découvrir. C?est une constatation immédiate. C?est-à-dire qu?il faut pénétrer à l?intérieur du massif et écarter les branches pour la voir. Il faut, en somme, bien connaître le parc. Ronald, le majordome, est comme tout un chacun, il n?aime pas la mort, même en ce jardin. Lui aussi est à mi-chemin entre le verdâtre et le blême lorsque les policiers arrivent.
L?inspecteur Narborough le constate immédiatement. Et, immédiatement, il se dit : «Cet homme est exagérément ému par la mort de cette femme.» Ainsi, le policier va soupçonner le domestique, lequel soupçonne son maître et le jardinier, les deux derniers se soupçonnant entre eux. Et ce, dès la première minute. Pourquoi ? Et pourquoi y en aura-t-il d?autres ? Beaucoup d?autres...
Par dizaines, les fantômes d?assassins vont rôder autour de ce cadavre glacé d?une jeune fille de vingt-cinq ans, morte dans un buisson, nue, étranglée par son collier de perles, à l?ombre d?un château sinistre.
Le mystère va durer dix ans. Dix années de soupçons, de murmures, de dénonciations et d?enquêtes.
L?inspecteur Narborough est ce que l?on appelle un «fin limier» de Scotland Yard. Poliment mais fermement, il a réuni autour du cadavre les habitants du château, Sir Marmaduke compris. Le vieux duc a la nausée. Le jardinier tremble, le domestique détourne les yeux. Seules la cuisinière et la femme de chambre observent le cadavre avec une relative curiosité.
L?inspecteur s?adresse à la cantonade :
«Connaissez-vous cette jeune fille ?»
Non, personne ne la connaît.
Il se penche alors dans l?herbe et saisit délicatement une petite sacoche glissée sous la tête de la jeune fille. Il fouille et en tire un livre, puis un mouchoir, un poudrier, un bâton de rouge à lèvres et enfin un portefeuille qui contient quelques billets et une carte d?identité.
«Miss Joan Woodhouse, bibliothécaire à Londres, célibataire, au numéro 26, Park Road.»
Un nom, un métier, une adresse sur un cadavre le rendent encore plus mort, si la chose est possible. Il y a là quelque chose d?irrémédiable qui fut et ne sera plus.
Joan était belle. Une semaine de séjour dans l?herbe, en plein été, l?a rendue insupportable à regarder.
Sir Marmaduke demande l?autorisation de se retirer. Autorisation que l?inspecteur lui refuse momentanément.
«Donc vous ne connaissez pas cette jeune fille, et pourtant elle a été étranglée presque sous vos fenêtres. Etranglée et peut-être violentée.»
Avant même que le duc proteste, le médecin légiste rectifie : «Violentée, non, inspecteur. Peut-être y a-t-il eu tentative mais elle n?a pas abouti, en tout cas, la chose est visible à l??il nu. D?autre part, je vous ferai remarquer que cette jeune fille s?est très certainement déshabillée seule. Ses vêtements sont soigneusement pliés à côté d?elle et empilés. Regardez : au-dessus, la lingerie, puis une combinaison de soie, puis un chemisier, puis une jupe.
Les chaussures sont également rangées au pied de l?arbre.»
L?inspecteur doit reconnaître en effet qu?il n?y a là rien du désordre habituel en cas d?agression par un sadique. Mais il n?a pas coutume de se laisser prendre aux apparences.
«L?assassin a pu faire une mise en scène pour détourner les soupçons. Par exemple, faire croire à une rencontre amoureuse qui se serait terminée par un accident lamentable. J?imagine très bien la chose. Elle est d?accord puis se refuse. L?homme s?énerve et l?étrangle. C?est alors qu?il la déshabille et range soigneusement les affaires à côté d?elle. Qu?en pensez-vous Sir Marmaduke ? Et vous, Stiwell ? Et vous, Ronald ?» (à suivre...)


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