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Une ville, une histoire
La vie merveilleuse de Sidi Ali Ou Moussa (4e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2006

Résumé de la 3e partie n Sidi Ali accomplit le prodige qui devait asseoir sa réputation et lui donner son surnom.
La seconde version que donne l'hagiographie locale fait intervenir le miracle dans l'enfance de Sidi Moussa. Le jeune garçon, orphelin de père, était donc berger et gardait les troupeaux des villageois qui lui versaient un maigre salaire qui lui suffisait à peine à vivre et à faire vivre sa mère.
Un après-midi, après avoir reconduit les troupeaux chez leurs propriétaires, il rentre chez lui ; voilà qu'en passant devant la djemaâ, l'assemblée du village, il aperçoit la peau étendue d'une vache.
«On a fait une timechret», se dit-il. Et il se réjouit à l'idée de manger de la viande, ce jour-là.
La coutume veut, en effet, que la viande du sacrifice soit distribuée entre tous les villageois, sans exception. Elle exige aussi, sous peine de malédiction, que les parts soient égales et que personne ne soit lésé dans le partage. Mais voilà que les personnes chargées de distribuer la viande oublient la famille de Ali. Le jeune garçon ne le savait pas et, croyant avoir sa part de viande, il passe la journée à penser au bon couscous que sa mère allait préparer. Le travail fini, il rentre chez lui.
«Mère, dit-il, qu'y a-t-il à manger ?
— Il y a, lui dit sa mère, ce que tu manges tous les soirs !
— Comment, demande Ali, étonné, nous n'avons pas reçu notre part de la timechret ?
— Hélas, dit la mère, on nous a oubliés !»
Elle se met à pleurer. Sidi Ali, très déçu, se met, lui aussi, à pleurer.
«Comment a-t-on pu nous oublier ?, dit-il à sa mère. La tradition n'exige-t-elle pas que lors du sacrifice de la timechret, chacun reçoive sa part ?»
La mère soupire. «Hélas mon fils, qui va penser à une pauvre veuve et à un orphelin !»
Cette réponse ne fait qu'augmenter le chagrin de l'enfant. Il redouble de pleurs et les larmes coulaient à flots de ses yeux innocents.
C'est alors qu'un ange apparaît.
«Qu'as-tu à pleurer comme cela ? lui dit-il.
— Voilà ce que les gens du village m'ont fait», répond l'enfant, qui raconte ce qui le chagrine.
«Va dehors, lui dit l'ange, et frappe le sol de ton bâton !»
Il va dehors et, au milieu des gens qui l'ont oublié, il frappe le sol de son bâton de berger.
«Que la vache revienne comme elle était !»
Le miracle se produit alors : les morceaux du bovin de la timechret, égorgé et distribué, quittent les maisons et s'assemblent pour former de nouveau une bête. Le bœuf surgit, bien vivant et mugissant.
«Nous avons eu tort d'oublier Ali !», gémissent les villageois, effrayés.
On égorge de nouveau le bœuf et on le répartit entre les villageois, en n'oubliant pas, cette fois, de donner leur part à Ali et à sa mère. (à suivre...)


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