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Une ville, une histoire
La vie merveilleuse de Sidi Ali Ou Moussa (7e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 11 - 2006

Résumé de la 6e partie n En prenant la zaouïa de Maâtkas, Sidi Ali Ou Moussa en fait un pôle d'enseignement vers lequel affluent des centaines d'étudiants.
L'hagiographie populaire, elle, met en avant les miracles du saint homme : aimé de Dieu, il n'a cessé de multiplier, avec son autorisation, les prodiges.
On rapporte que lorsqu'il a pris les fonctions de chef de la zaouïa de Maâtkas, la région était stérile. Il n'y avait que quelques figuiers et quelques oliviers et les sources étaient peu nombreuses, de sorte que les femmes allaient, loin des villages, dans les ravins, puiser le précieux liquide.
Le spectacle des femmes, transportant sur de longues distances leurs cruches, émeut le saint homme. De sa canne, après avoir fait de longues invocations à Dieu, il fait jaillir plusieurs sources.
«Vous n'aurez plus à faire de longs trajets pour chercher l'eau !», leur dit-il.
On a attribue aussi à Sidi Ali Ou Moussa d'avoir amélioré l'agriculture dans la contrée, ainsi que les techniques de construction. Ainsi, le saint ne s'est pas seulement contenté de prêcher la religion, il a aussi été un constructeur.
Sidi Ali Ou Moussa était en rapport avec les tolbas et les saints de la région : il leur rendait visite et les recevait chez lui.
C'est ainsi qu'un jour, il donne l'hospitalité à Sidi Ali Bounab. Ils discutent longuement, puis Sidi Ali Ou Moussa ayant irrité Sidi Ali Bounab, ce dernier s'écrie : «Tu vas mourir, étranglé par les tiens !»
Sidi Ali Ou Moussa s'emporte à son tour et répond à la prédiction par une autre : «Et toi, tu seras emporté par une tempête de neige dans tes montagnes et ton corps servira de pâture aux chacals !»
Les deux saints, qui ont parlé dans un moment de colère, vont regretter leurs injonctions, mais comme dit le proverbe kabyle, «un mot est comme un coup de feu, une fois sorti, il ne peut retourner en arrière».
La tradition rapporte que les deux prédictions, lancées dans un moment de colère, se sont réalisées, le même jour.
Un jour d'hiver, alors qu'il se rendait dans la tribu des Aït Mellikech, Sidi Ali Bounab a été pris dans une tempête de neige et emporté. Son corps a été retrouvé, à moitié dévoré par les chacals.
Quant à Sidi Ali Ou Moussa, il est mort effectivement assassiné par un groupe de tolbas, ses propres élèves et ses disciples aimés. Mobile du crime : le saint qui, il est vrai, était d'une grande sévérité, aurait fait des reproches aux jeunes élèves, coupables d'un écart de conduite.
Les Maâtkas l'ont pleuré, puis enterré. L'endroit est resté près de deux cents ans sans koubba et quand elle fut enfin aménagée, le mausolée est devenu un lieu de pèlerinage, l'un des plus connus de Kabylie. Cette koubba a une histoire, une histoire qui, comme il se doit pour un saint de l'envergure de Sidi Ali, est empreinte de légende. (à suivre...)


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