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Une ville, une histoire
La vie merveilleuse de Sidi Ali Ou Moussa (8e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 12 - 11 - 2006

Résumé de la 7e partie n Après la mort de Sidi Ali Ou Moussa, pourtant saint vénéré, sa tombe est restée longtemps sans koubba.
La tombe de Sidi Ali Ou Moussa est donc restée longtemps sans la coupole ou koubba qui caractérise les sépultures des saints. Ce n'est pas parce qu'il n'était pas assez vénéré par les gens qu'il avait côtoyés ni que son prestige avait diminué, mais tout simplement parce que le moment n'était pas venu d'édifier le mausolée.
C'est au bey turc du Titteri, Mohamed ben Ali, surnommé Al-Debbah, l'Egorgeur, que l'on doit la koubba du saint. Al-Debbah, satisfait des services que lui avaient rendus les Maâtkas, a résolu de faire édifier à leur saint le plus en vue une magnifique koubba. Mais voilà les conseillers du bey qui lui disent : «La tribu que tu veux honorer n'a pas un seul saint mais plusieurs !
— Eh bien, dit le bey, prenez le plus important !
-Aux yeux des Kabyles, ils sont tous importants et si vous honorez le saint d'une fraction, l'autre fraction sera offensée et nous retirera son alliance.»
La chose est, en effet, délicate, et le bey ne veut pas se mettre à dos des fractions de la tribu qu'il veut distinguer. Il réfléchit à la question et, selon la tradition, il finit par trouver une solution. Il réunit des représentants des différentes fractions de la tribu et leur fait part de son projet d'ériger une koubba à un saint de la région. «Comme je ne veux privilégier aucun saint, j'ai décidé de laisser les saints se manifester et déclarer qui, parmi eux, est le plus digne d'avoir une koubba.»
Les représentants sont surpris par ces propos : comment des saints, morts depuis plusieurs générations, peuvent-ils se manifester ?
Le Turc dévoile alors son plan. «Nous allons apporter de la viande et la couper en morceaux, en fonction du nombre de saints qu'il y a dans la région. Nous attribuerons un morceau à chaque saint et nous mettrons la viande à cuire. Le saint dont la viande n'aura pas cuit sera celui qui se sera manifesté. Et la koubba lui reviendra !»
La proposition est acceptée. On apporte de la viande et on répartit les morceaux entre les saints, faisant à chaque morceau une marque particulière. Puis on met les morceaux à cuire. Au bout de deux heures, on retire le couvercle de la marmite : tous les morceaux ont cuit, à l'exception de celui de Sidi Ali Ou Moussa. La koubba est donc érigée sur sa sépulture. En 1851, au moment de la conquête française de la Kabylie et des combats qui ont suivi dans la région, le mausolée de Sidi Ali Ou Moussa a été incendié par la colonne militaire du général Pélissier qui a également brûlé, dans son expédition punitive, plusieurs villages et massacré des centaines de civils, femmes et enfants. L'année suivante, la koubba a été reconstruite.
Une inscription gravée dans le mausolée, que l'on peut encore lire, rappelle ces faits dramatiques de l'histoire de la région.


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