Phénomène n Des homicides volontaires ont été signalés dans différentes wilayas du pays, ce qui témoigne de la recrudescence des actes criminels. Après la torture et le meurtre de deux femmes commis, l'un par le frère et l'autre par le mari, au mois de juillet dernier, la ville d'El-Oued ne cesse de nous surprendre avec des actes criminels soulevant l'indignation générale des populations de la région. Ainsi, la dernière semaine du mois d'août, vers 1 h, la ville a été le théâtre d'un crime odieux. Il s'agit d'une femme (O.R.), 49 ans, qui a sauvagement assassiné son mari (Nedioui M. Salah), chômeur, âgé de 54 ans. Selon la police judiciaire, la victime, père de 5 enfants, a reçu sept coups mortels assénés à l'aide d'une hache alors qu'elle dormait dans sa chambre, dans le foyer conjugal sis à la cité Errimel, au chef-lieu de la commune d'El-Oued. Après son forfait, la meurtrière a pris la fuite avec son fils âgé de 14 ans vers sa ville natale, Tébessa. La police a signalé que cette femme avait déjà tenté, dix jours auparavant, d'incendier sa maison. Une autre scène de ménage fatale s'est produite, à la même période, dans la wilaya de Constantine. C'est arrivé un dimanche, aux environs de 17 h, quand après une dispute verbale, le mari a porté plusieurs coups de couteau à sa femme, la laissant pour morte. L'auteur du crime est policier. Le couple, habitant le quartier de Sidi-Mebrouk, sur les hauteurs de Constantine, ne vivait pas en grande harmonie ces derniers temps, dit-on. Mais cette énième scène de ménage a coûté la vie à l'épouse, qui laisse trois enfants. Aucune information officielle au sujet de ce meurtre n'a été révélée par la Police judiciaire. La wilaya d'Annaba a, elle aussi, connu, toujours en août, quelques drames, des homicides volontaires, dont les victimes sont principalement des femmes et des enfants. Les deux auteurs présumés du meurtre d'une femme âgée de 63 ans ont été arrêtés quatre heures après leur forfait. Il s'agit, précise la Police judiciaire de la wilaya, de B. B., 28 ans, marié sans enfant, et de L. S., âgé également de 28 ans, mais célibataire. Lors de leur interrogatoire, les deux mis en cause se sont avérés être des parents de la victime chez qui ils étaient hébergés. Ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. En attendant les résultats de l'enquête ouverte par la justice, le mobile de ce meurtre demeure inconnu. Toujours dans ce créneau des homicides volontaires, l'assassinat, au mois de juillet dernier, d'une quinquagénaire, jetée par son fils, âgé de 28 ans, par la fenêtre du 4e étage de l'immeuble, a provoqué beaucoup d'émotion dans la région. Une femme âgée de 48 ans, divorcée, habitant la wilaya de Béchar, a, elle aussi, été assassinée par strangulation. L'auteur du crime n'est autre que son fils âgé de 32 ans qui, sous l'effet de la drogue, a commis l'irréparable. Et la liste reste longue et ouverte, puisque des familles dans les wilayas de M'sila, de Tiaret, de Mascara, d'Oran, de Tizi Ouzou ... ont également vécu des actes odieux.