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Histoires vraies
Patience de flic (4e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 12 - 2006

Résumé de la 3e partie n Au commissariat de police, Dudley Dyllon avoue que bien que violent, il n'a pas assassiné ces femmes.
Froidement, avec un calme exaspérant pour le vieil Horace, Dudley continue, après un sourire supérieur : «Vous dites quatre-vingt-dix, et vous n'avez que deux mortes ? Vous ne croyez pas, monsieur le chef de la police, que si j'étais le criminel obsédé que vous dites, j'en aurais tué plus que ça ? Quant à cette histoire de vieux retraité sur son toit avec ses jumelles... laissez-moi rire... ce n'est pas un témoin oculaire que vous avez... c'est un vieux tromblon qui veut se rendre intéressant. Il vous en désignera d'autres, des moustaches...» Hélas ! Le vieil Hector est pourtant sûr de lui, et on le croit à la police de Chicago, on est sûr que ce Dudley Dyllon est l'assassin. Mais encore une fois, hélas ! Une certitude sans preuve ne sert à rien devant un tribunal. Pas de preuves matérielles effectivement, pas d'empreintes repérées, en ce qui concerne les deux cas mortels. Quant aux autres cas d'agressions sexuelles, Dyllon en a reconnu fort habilement plusieurs ; il ne pouvait échapper à une trentaine de femmes qui, elles, heureusement, lui avaient échappé...
Alors il va en prison, en attendant d'être jugé pour ces cas précis, et le vieil Horace retourne à sa retraite et à ses jumelles, qui ne cernent plus que le lac qui poudroie, et l'herbe qui verdoie dans le parc.
Quant au détective Kinusaga, il est convoqué par le chef de la police de Chicago.
— Michael, je n'ai pas voulu de vous pour cette confrontation, il ne faut pas m'en vouloir. Ce n'est pas par ségrégation, mais parce que j'ai une idée... et cette idée, il n'y a que vous je pense qui puissiez m'aider à la mettre en train.
— Pourquoi seulement moi, chef ?
— Pour plusieurs raisons. Vous êtes jeune, vous débutez, vous avez besoin de réussir, et de réussir brillamment, ensuite le rôle que je veux vous faire jouer, aucun de mes hommes ne pourrait le tenir. Ils sont trop vieux, ou trop timorés, ou trop connus, ça ne marcherait pas. Mais je vous préviens, ce sera dur...
Le détective, complet gris et cravate club, redresse la position.
— Je vous écoute, chef.
L'idée du chef de la police est machiavélique. Elle joue sur le fait que le détective Kinusaga rêve en effet d'une véritable intégration dans son métier, qu'il est travailleur, obstiné, droit, rusé, calme et prêt à beaucoup de sacrifices pour arriver. Il est marié à une jeune et ravissante Hawaiienne, il a deux enfants, une voiture à crédit, une maison dans un quartier bourgeois, il est Américan de volonté.
Et il a la force de caractère nécessaire pour jouer le rôle imaginé par le chef de la police.
— Ecoutez-moi bien, Michael. Ce Dyllon, nous ne l'aurons pas, et si je ne vous l'ai pas laissé même une seconde entre les mains, c'est que je veux vous l'offrir sur un plateau... Voici comment. Mais avant tout, vous ne devriez en parler à personne, même pas à votre femme.
Le plan imaginé par le chef de la police démarre dès le lendemain. Il se présente lui-même dans le bureau d'un Chinois de Chicago. Un Chinois caricatural, installé dans un fauteuil qu'il ne quitte jamais, son corps énorme et flasque lui interdisant plus d'un ou deux mouvements de ce genre dans une seule journée. Ce n'est qu'une tête, rase, aux petits yeux éteints, mais au cerveau malin. L'une des têtes pensantes des truands qui vivent sur le port, et l'un des principaux indicateurs de la police de Chicago. (à suivre...)


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