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Criminels de légende
L?attaque du fourgon
Publié dans Info Soir le 31 - 10 - 2003

Récidive Menconi s'était évadé une première fois de la prison de Borgo le 28 novembre 1998. Interpellé après quatre ans de cavale, il s'était à nouveau évadé de la même prison.
Joseph Menconi, le spécialiste de l'évasion, a été condamné vendredi soir à douze ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour l'attaque d'un fourgon blindé transportant des fonds, en 1997 à Saint-Laurent-du-Var.
Frédéric Chapuis, le convoyeur de fonds qui avait fourni les renseignements aux agresseurs, a été condamné à 8 ans de prison. Joseph Albertini, poursuivi pour association de malfaiteurs, a été acquitté, sa participation au vol de 1,52 M d?euros n'ayant pas été démontrée.
Les jurés n'ont pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait requis seize ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté des 2/3, contre Joseph Menconi et dix ans de prison contre Frédéric Chapuis et Joseph Albertini.
Frédéric Chapuis, qui comparaissait libre, a été arrêté après l'énoncé du verdict.
Les avocats de Menconi et Chapuis se sont attachés dans leur plaidoirie à limiter la responsabilité de leurs clients à un rôle d'«intermédiaire» pour le premier et de «petit-gars qui s'est fourvoyé par l'appât du gain» pour le second.
«Pour réclamer 16 ans de réclusion, il faut des preuves. Or, vous n'en avez pas», s'est écrié Me Lionel Moroni, l'un des trois défenseurs de Menconi, à l'adresse de l'avocat général, Olivia Giron.
«Menconi reconnaît avoir embrigadé Chapuis, volé le véhicule qui a servi à l'attaque mais son rôle s'est arrêté là», a ajouté l'avocat, soulignant que «neuf mois de filatures n'avaient fourni aucun élément à charge».
Pour Me Jean-Louis Seatelli, «cette affaire aurait été jugée par un tribunal correctionnel s'il n'y avait pas eu dans l'intervalle les deux évasions de Menconi». «Il n'y a qu'un accusé derrière les barreaux», s'est-il étonné, rappelant que quatre personnes, mises en examen pour associations de malfaiteurs, avaient bénéficié d'un non-lieu.
Me Moroni a demandé aux jurés de juger Menconi pour «les faits de 1997 et non pas pour l'affront fait au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, en s'évadant à deux reprises sans la moindre violence».
Arrêté à Paris le 20 octobre 1997, Menconi s'était évadé une première fois de la prison de Borgo le 28 novembre 1998. Interpellé après quatre ans de cavale, il s'était à nouveau évadé de la même prison le 7 mars dernier avec le concours de complices armés d'un faux lance-roquettes, avant d'être repris le 31 mars à Aubagne (Bouches-du-Rhône).
L'avocat général l'a décrit comme un «malfaiteur chevronné, capable du pire». «Il a tout organisé, tout dirigé», a lancé Olivia Giron, tout en soulignant ne pas avoir la preuve qu'il était «présent sur les lieux du crime», le jour de l'attaque.
Le défenseur de Chapuis, Me Richard Pyné, a réclamé «une peine de prison avec sursis et mise à l'épreuve». «Il est tourné vers l'avenir car il est en liberté sous contrôle judiciaire depuis mars 1999 après dix-sept mois de détention. Si vous le renvoyez en prison, il faut savoir pendant combien de temps vous allez l'éliminer ?», a-t-il dit.
Chapuis a reconnu qu'une première attaque, programmée pour le 13 mars 1997, n'avait pas eu lieu parce qu'il avait eu «peur».
Dans un réquisitoire sans concession, l'avocat général l'a qualifié de «taupe et de dindon, d'indispensable et de minable, de flambeur et de pleutre». «Sans lui, rien n'aurait été possible», a-t-il dit.


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