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«Descente d'Ishtar aux enfers»
La mise en scène du mythe
Publié dans Info Soir le 29 - 01 - 2007

Scène n La troupe théâtrale de Miliana, Praxis, présentera, mardi, au théâtre national, la générale de Descente d'Ishtar aux enfers, une pièce mise en scène par Kara Hacen Si Ahmed.
«C'est une pièce tirée de la mythologie mésopotamienne», a déclaré, lors d'un point de presse, hier, au théâtre national, le metteur en scène. Et d'ajouter : «C'est une épopée à la fois historique et littéraire» et qui, malgré son origine millénaire, c'est-à-dire près de trois mille ans avant l'ère chrétienne, se veut, encore, d'actualité. «C'est une histoire universelle», a-t-il dit.
La pièce, selon le metteur en scène, est un travail qui ne s'inscrit pas dans une durée limitée et un espace calculé ; elle s'ouvre, bien au contraire, et cela de par son universalité, à tous les temps et concerne toutes les sociétés.
Car, explique-t-il, la pièce, qui met en scène le personnage d'Ishtar, une déesse akkadienne qui, avant, au temps des Sumériens, était appelée Inanna, puis reprise, plus tard, par les Grecs sous le nom d'Astarté, illustre, selon le metteur en scène, le personnage de la femme et pose la problématique de sa présence dans la société.
«Je relève la question de la femme», a-t-il souligné, indiquant que «la femme existe, mais elle n'est pas considérée dans la société de la même manière que l'homme». Ainsi, la question de la femme et son rapport à la société, une société qui, souvent, lui refuse ses droits et son droit à la parole, est relevée dans cette pièce. M. Kara a indiqué, en outre, que l'interprétation ne se focalise pas, comme le veut la tradition, essentiellement sur l'héroïne, mais chacun des sept acteurs est le héros dans l'interprétation du personnage qui lui est confié.
Si le récit (littéraire) est lui-même, de par sa composante, une légende, Kara Hacen Si Ahmed précise, par ailleurs, que son travail consiste non pas à le présenter comme étant une mythologie, donc le reprendre littéralement, mais plutôt à l'illustrer dans une dramaturgie suggestive.
«Je ne présente pas la légende comme légende, mais je cherche à faire ressortir la dimension dramatique du récit», a-t-il expliqué. Et de poursuivre : «De là, j'invite le public à chercher dans ce récit des réponses à ses questionnements.» Des interrogations concernant le rapport de la femme à la société, donc à l'homme.
Il est à souligner qu'adapter un mythe sur scène se révèle d'emblée un défi à relever, voire à s'aventurer sur un terrain miné tant que cela nécessite de la justesse et de la délicatesse dramaturgique, le tout s'ajoutant à une expérience liée à un savoir-faire, pour assurer une meilleure interprétation scénique du sujet.
La troupe de Miliana, Praxis, est avant tout un théâtre qui réfléchit et expérimente. «Notre théâtre est un laboratoire. On ne cherche pas à imposer, mais à proposer. L'on a une vision, et on la suggère», a expliqué, pour conclure, Kara Hacen Si Ahmed.


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