Résumé de la 26e partie n Le prince et Loundja s'enfuient. Ils sont poursuivis par l'ogre et l'ogresse mais parviennent à leur échapper. Ils arrivent devant un fleuve impétueux. Le fleuve était en crue, et il est impossible de le traverser ! Le prince, dit à Loundja : — Ton père et ta mère nous rejoignent ! Loundja s'écrie : — ? fleuve de beurre et de miel, livre-nous passage ! Le fleuve, séduit par ces paroles, se calme et laisse les deux jeunes gens passer. Les ogres arrivent, et voyant les fugitifs passer, se jettent à leur tour dans l'eau. Le fleuve se met de nouveau à gronder. — Fleuve d'excréments et d'urines, s'écria l'ogresse, livre-nous passage ! Le fleuve s'irrite davantage et emporte les deux ogres. Mais avant de disparaître dans les flots, l'ogresse lance une imprécation à sa fille : — Va, Loundja, que l'oubli s'empare de ton compagnon, qu'il ne se souvienne plus de toi ! Les ogres disparaissent. Les fugitifs parviennent à l'autre bord, mais à peine ont-ils posé le pied sur le sol, que l'oubli, sous la forme d'un pois chiche, s'incruste dans l'oreille du jeune prince. Il oublie Loundja et rentre au palais de son père. La jeune fille erre longtemps puis arrive devant une maison et entre. Une vieille femme y habite. Elle lui demande de l'héberger mais la vieille lui dit qu'elle n'a pas de quoi la nourrir. Loundja lui dit : — Ne pense pas à la nourriture : je procurerai la tienne et la mienne ! La vieille accepte. Elle reste donc chez elle. Chaque jour, elle tourne son anneau et la nourriture nécessaire surgit. Le prince, lui, est retourné auprès de son père, le roi, qui est heureux de le retrouver. Quelque temps après son retour, il lui dit qu'il veut le marier : — Choisis la fille que tu veux et nous demanderons sa main pour toi ! Le prince, qui n'a aucune préférence, répondit : — Celle que tu choisiras me conviendra ! Son père lui choisit donc une fiancée et on se prépare à célébrer la noce. Loundja apprit que le prince allait se marier. — Va, dit-elle à la vieille avec qui elle vivait, va au palais et demande au roi de te confier le bœuf de la fête pour que tu l'engraisses ! — Avec quoi veux-tu que je l'engraisse, dit la vieille, je ne possède aucun fourrage ! — Ne t'occupe pas de cela, dit la jeune fille, contente-toi de ramener le bœuf ! Elle va donc chercher le bœuf. Elle l'engraissa au point qu'il ne pouvait plus bouger. A l'approche de la noce, le roi envoya des esclaves chercher l'animal pour l'égorger. Loundja, en les voyant, tourna son anneau et ordonna à la bête : — Qui veut venir vienne mais ne te lève pas, dis : je ne me redresserai que si le roi et son fils viennent en personne me le demander ! Les esclaves
