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Abdelouahab Harchaoui (*) à InfoSoir
«Il est permis d'espérer»
Publié dans Info Soir le 01 - 03 - 2007

InfoSoir : Qu'est ce qu'une ville ? Et quel regard portez-vous sur leur situation actuelle dans notre pays ?
ll Abdelouahab Harchaoui : La ville est un système, une continuité, une organisation des composants, des transformations. c'est une lutte d'occupation d'espace à différentes formes et échelles.
Nos villes ont été complètement ignorées. Lorsqu'on se penche sur les problèmes, on réalise avec amertume que nous avons été dépassés par le temps. En somme, la ville s'est développée sans nous attendre.
Quels sont les facteurs qui ont concouru à rendre nos villes peu attractives ?
ll Politiquement, nous avons réalisé beaucoup de projets, mais dans quel état ont-ils été faits ? C'est la question qui surgit. Au lendemain de l'indépendance, nous avons assisté à un exode massif vers les villes. Toutes ces populations qui se sont déplacées avec leurs us et coutumes n'ont pas attendu qu'on circonscrive des limites. C'est aux autorités d'être alertes et de savoir prendre les décisions au moment opportun. Ce qui n'a été guère une priorité pour nos responsables. Devant l'absence d'une éducation urbanistique que l'école devait prendre en charge, pour que l'enfant apprenne à connaître son quartier et mieux l'apprécier, le cadre de vie dans nos villes s'est dégradé.
Est-il possible de rattraper ce retard et corriger toutes ces imperfections, dont, sont victimes nos villes ?
ll Lorsque la communauté est mise à contribution, intéressée et impliquée, elle réagit et participe même avec le peu de moyens qu'elle possède. L'architecte n'est qu'un maillon de la chaîne. Il y a des décisions à prendre, une orientation, l'implication du citoyen, l'environnement, c'est à partir de là que nous pourrons transformer notre environnement.
Le rôle des médias, des associations, des professionnels en la matière est aussi très important. Mais c'est à partir de l'école que l'élève doit apprendre à s'imprégner de la culture de sa ville, comprendre et saisir sa communauté et découvrir son quartier. Il faut que les éducateurs s'attellent à apprendre à l'enfant à s'intéresser à ce qui l'entoure.
Que pensez-vous de la nouvelle stratégie du ministre délégué à la ville ?
ll De toute évidence, s'il y a une analyse, une expertise, les solutions existent.
L'important dans une ville est de trouver le plus beau en elle, de le préserver et le rendre plus beau. Nos villes possèdent de nombreuses poches vétustes qui sont à détruire. Et c'est le modèle choisi pour la reconstitution de ces espaces qui redonnera un nouveau souffle à nos villes. En conclusion, je crois que la célébration de la journée de la ville est un signal fort. C'est une réponse à un besoin et une prise de conscience. Il est donc, permis d'espérer voir nos villes rayonner à l'avenir.
(*) Président de l'ordre des architectes.


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