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Suspense
Dors ma jolie (86e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 03 - 2007

Résumé de la 85e partie n Seamus tournait en rond dans la chambre. Des souvenirs illustrant la misère de sa famille lui reviennent. Il connaissait la responsable de son malheur.
Tout ça à cause d'Ethel.
Seamus se prit la tête dans les mains. Le coup de téléphone qu'il avait combiné lui pesait sur la conscience. Sans issue. C'était le titre d'un film sorti il y a deux ans. Sans issue.
Il avait failli frapper Ruth, hier soir. Le souvenir de ces dernières minutes avec Ethel, le moment où il avait perdu son sang-froid, quand il avait...
Il se renversa à nouveau sur l'oreiller. A quoi bon se rendre au bar, chercher à sauver la face ? Il avait franchi un pas qu'il n'aurait jamais cru possible de franchir. Il était trop tard pour revenir en arrière. Il le savait. Et ça ne servirait à rien. Il le savait aussi. Il ferma les yeux.
Il ne s'aperçut pas qu'il s'était endormi, mais soudainement Ruth fut devant lui. Elle était assise sur le bord du lit. La colère semblait s'être retirée de son visage. Elle avait l'air égaré, frappé de panique, comme quelqu'un face au peloton d'exécution.
«Seamus, dit-elle, tu dois tout me raconter. Qu'est-ce que tu lui as fait ?»
Gordon Steuber arriva à son bureau Trente-septième Rue Ouest à dix heures du matin le vendredi. Il avait pris l'ascenseur avec trois hommes vêtus de gris en qui il avait immédiatement reconnu des vérificateurs du gouvernement venus fourrer leur nez dans sa comptabilité. Son personnel n'eut qu'à voir son pas furieux, le regard mauvais qui lui rapprochait les sourcils, pour que se répande la consigne : «Gare !»
Il traversa le showroom, sans regarder ni les clients ni les employés, passa rapidement devant le bureau de sa secrétaire, ne daigna pas répondre au timide «Bonjour, monsieur» de May, et entra dans son bureau, claquant la porte derrière lui.
Lorsqu'il s'assit à son bureau et se renversa dans le fauteuil de cuir marocain qui provoquait toujours des commentaires admiratifs, I'inquiétude s'inscrivait sur son visage rembruni.
Il contempla son bureau, s'imprégnant de l'ambiance qu'il avait créée autour de lui : les canapés et sièges en cuir repoussé ; les toiles qui lui avaient coûté les yeux de la tête ; les sculptures que son consultant artistique affirmait dignes d'un musée... Grâce à Neeve Kearny, il avait de bonnes chances de passer plus de temps au tribunal que dans son bureau, désormais. Ou en prison, s'il ne prenait pas de précautions.
Steuber se leva et se dirigea vers la fenêtre. Trente-septième Rue. La rue des marchands ambulants. Elle avait gardé la même atmosphère frénétique. Lorsqu'il était môme, il venait travailler dans l'atelier de fourrures de son père en sortant de l'école. Des peaux bon marché. Le genre de fourrures à côté desquelles les créations de I. J. Fox ont l'air de zibelines. Son père était déclaré en faillite régulièrement tous les deux ans. A l'âge de quinze ans, Gordon savait qu'il ne passerait pas sa vie le nez dans les peaux de lapin, et à faire croire à de pauvres poires qu'elles avaient l'air de reines dans de minables dépouilles.
Les doublures. Il l'avait compris avant d'être assez vieux pour avoir du poil au menton. L'élément de base. Que vous vendiez une veste, une robe, un truc à manches longues, une étole ou une cape, il fallait que ce soit doublé. (à suivre...)


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