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Un patrimoine en perdition
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2007

Souvenirs n C'était l'ère de la «mamelle», comme l'appelaient les algériens, et de l'abondance.
La DVP, ou distribution des véhicules particuliers, importait les voitures essentiellement de France, d'Allemagne et d'Italie. Durant ces années, un véhicule neuf était accessible entre 5 et 6 millions. Plus tard, a succédé l'ère des Honda Civic et Accord pour les fonctionnaires et cadres moyens. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de ces structures de distribution sinon des murs lézardés et des hangars fermés. Les lieux sont restés désertés jusqu'à l'irruption en force des concessionnaires. Le même sort a été réservé aux chaussures algériennes qui déclinent au profit de l'importation tous azimuts. Il fut un temps où la chaussure algérienne avait sa cote. Face à la concurrence, Districh tente encore, aujourd'hui, d'améliorer sa qualité malgré les difficultés qu'elle connaît.
Un autre produit qui n'abdique pas, même si des importations d'horizons divers ont fait craindre sa disparition. C'est celui des chemises. Une ancienne entreprise à Aïn El- Hammam en Kabylie continue à en produire malgré la concurrence déloyale et la différence des prix entre le prix local et celui de l'article importé. Cette image de «la belle chemise algérienne» est encore bien vivante dans la conscience populaire. Rien ne saurait flétrir les bons produits fabriqués par les entreprises algériennes d'antan.
Aujourd'hui, la situation est nettement différente. A titre d'illustration, le constat est amer lorsqu'on découvre que la plupart des ex-souks el-Fellah (galeries algériennes), où l'on trouvait, naguère une floraison de produits à bas prix, sont fermés et abandonnés dans un tel délabrement qu'il est difficile de les restaurer. «J'ai travaillé au souk el-Fellah d'El-Mouradia pendant des années. On était parmi les premiers à vendre les machines à laver, réfrigérateurs et cuisinières», témoigne Abdennour, la cinquantaine qui est depuis sans travail.
Selon notre témoin, «la belle époque est finie même si l'Algérie regorge de produits abondants et ouvre son marché extérieur». Les souvenirs restent gravés de l'un des moments de l'histoire de l'Algérie où l'industrie, l'agriculture et le tourisme faisaient le bonheur des citoyens.
Certes, la situation économique semble bien améliorée avec les recettes des hydrocarbures, mais l'émergence de nouvelles catégories de pauvres et la baisse du niveau de vie sont vécues avec amertume. Du coup, la nostalgie pour cette époque des années soixante-dix est justifiée par l'ancienne génération de fonctionnaires, cadres, petits commerçants…qui regrettent que l'Algérie soit meurtrie par tant de souffrances.


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