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Théâtre africain
Une question de partage
Publié dans Info Soir le 10 - 04 - 2007

Thème n Le théâtre africain (francophone) a fait, hier lundi, l'objet d'un débat au Centre culturel français d'Alger.
Cette rencontre a réuni des auteurs comme Adama Traoré (Togo), Tierno Monenembo (Mali) et Arezki Mellal (Algérie) autour de la question «Le théâtre en partage», autrement dit : le théâtre en Afrique est-il différent d'une région à l'autre, ou se fait-il de la même manière ?
Le théâtre, qu'il soit maghrébin ou qu'il ait une origine subsaharienne (ou autre), convoque un même principe : l'écriture d'un texte, et ce texte est appelé à être mis en scène. D'où l'axiome, selon les intervenants, «le théâtre ne se définit pas uniquement par le texte mais aussi par la scène, autour de laquelle il est convoqué un travail collectif, celui, outre de l'auteur, du metteur en scène, du scénographe, des comédiens…»
«Le théâtre n'est pas le fait d'un auteur, mais de tous, y compris du public», a tenu à souligner Arezki Mellal, auteur de deux pièces, dont En remontant le Niger.
Ensuite, et à la question de savoir «pourquoi écrire du théâtre ?», Tierno Monenembo a expliqué que «le théâtre, l'écrire, c'est pour marquer une rupture, exister autrement, librement».
Pour en revenir à Arezki Mellal, celui-ci a dit que «le sujet impose lui-même le genre». Et d'ajouter : «Je suis un écrivain tout court. Je me suis d'ailleurs mis au théâtre, même si je ne suis pas un homme de théâtre, parce que les sujets que je voulais traiter me demandaient de recourir à l'écriture scénique. Ce que je voulais dire, c'est dans le théâtre que je pouvais le faire à travers mes personnages à qui je donnais la parole.»
Adama Traoré a, pour sa part, expliqué son intérêt pour le théâtre de la manière suivante : «Quand on fait du théâtre, c'est parce qu'on a quelque chose à dire. Le théâtre nous permet d'aller à la rencontre de l'autre.»
Interrogés, plus tard, sur le genre du théâtre, tous se sont accordés à dire qu'«avec le théâtre, on est à la fois dans la littérature et dans le spectacle.»
Littérature, parce qu'il est question d'écriture et que celle-ci raconte une histoire et développe un sujet, et, d'autre part, comporte une intention d'ordre esthétique. Spectacle, parce que cette écriture est mise en espace, et cela par un metteur en scène, par un scénographe, par des comédiens et par des techniciens (lumières et effets sonores). Tous ces acteurs contribuent, d'une façon comme d'une autre, à créer un effet scénique, c'est-à-dire un spectacle, non seulement pour véhiculer un message mais aussi pour divertir le public. Et le spectacle n'est jamais identique. Il change. Il évolue. Il est ouvert.
«Le théâtre est un art vivant, d'instant de création, où la scène (jeu, décor…) se crée et recrée d'une représentation à l'autre», ont-ils tous relevé, avant d'ajouter que «le théâtre, qui est l'affaire de tous, convoque plusieurs modes d'expression.» Lumière, son, gestuelle , décor… chacun de ces éléments constitue un langage en soi, mais le langage principal est bien la parole.
Sur ce point, les divergences s'affichent, s'accentuent : les uns préfèrent accorder de l'importance à la parole, les autres, en revanche, se concentrent sur ce qui est appelé les éléments para-verbaux. Enfin ce qu'il faut retenir c'est qu'au théâtre on parle et on joue.


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