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Ciné-concert
Nosferatu revisité
Publié dans Info Soir le 29 - 04 - 2007

Spectacle n Un ciné-concert a eu lieu, hier, samedi, à la filmathèque Mohamed-Zinet (Riad-el-Feth).
Initié par le Centre culturel allemand, l'Institut Goethe, le spectacle a consisté en la projection d'un film, Nosferatu, un classique allemand des années 1920. Réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau, le film est une symphonie d'horreur en noir et blanc ; c'est l'histoire de Nosferatu que le cinéma moderne – parlant et en couleur – a repris sous le nom de Dracula.
L'originalité du spectacle, ce n'est pas la projection du film, mais l'ensemble musical et le personnage vocal qui l'ont accompagné.
Il s'agissait, en d'autres termes, d'un ciné-concert. Nosferatu est un film muet ; pour représenter, voire refléter l'ambiance que le public pouvait lire à travers l'image et notamment sur le visage des protagonistes, et, du coup, la lui faire ressentir, un ensemble musical constitué d'instrumentistes algériens et allemands, un beau jumelage, accompagnait directement en musique, et de bout en bout, le film.
Une musique qui, selon les séquences qui composent l'œuvre, décrivait une situation, rendait compte d'une émotion douce, forte ou violente. Une parfaite synchronisation du son et de l'image : le choix musical habilement et sensiblement imaginé (instruments traditionnels d'Algérie et sonorités modernes) concordait avec les différentes actions qui ponctuent le film. Et cette interprétation des sentiments – ou de la tragédie – n'est validée que par l'intensité de l'expression musicale et vocalique que Amine Idjer a brillamment assurée en racontant les faits, créant une ambiance à forte charge émotionnelle.
En effet, Amine Idjer, en assurant le rôle du narrateur, intervenait sur le long-métrage en contant l'histoire du film. Il lisait (en arabe classique) les textes (récits et dialogues) que le film, par moments, affichait. La lecture, le jeu musical étaient en parfaite correspondance avec le déroulement du film. Si d'habitude les films muets génèrent, pour le public moderne, une certaine lassitude, ce film-ci a, cependant, suscité son intérêt. Le jeu vocalique (intonation et prononciation) conférait aux personnages, qui, d'emblée, apparaissent muets et distants, tout leur ascendant, et le jeu musical, quant à lui, accentuait intensément l'action dramatique du film qui, lui, prend plutôt une attitude théâtrale.
Cette théâtralité, qui se montre et ressort au travers de la gestualité des acteurs, de la tournure de leur visage et du tour de leur présence, est rendue d'une manière distincte et fortement expressive grâce au jeu des musiciens et du narrateur qui, tous, ont su accorder au film toute sa valeur dramaturgique – et même cinématographique.


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