Résumé de la 4e partie n Hamid et Ali arrivent chez eux. Leurs parents sont surpris par le bélier qu'ils ramènent. Un bélier d'une taille gigantesque. Il faut le descendre de la camionnette, dit le père, Slimane — Et si on l'y laissait ? suggère la mère, Bakhta — Non, dit Hamid, il est capable de tout casser... Déjà, sur la route, il a failli nous renverser ! — Appelle les autres garçons, dit Slimane à sa femme, ils nous aideront à le faire descendre. Bahkta va appeler ses deux autres fils, Tahar et Mohamed. Eux aussi sont surpris par la taille de l'animal. — dites donc, on n'a jamais vu, par ici, d'animal aussi grand ! —Je voudrais bien le garder et l'exhiber pour l'Aïd, dit Mohamed, il ferait un excellent combattant dans les concours ! — Cette bête ne nous appartient pas, dit Slimane, dès demain nous chercherons son propriétaire et nous la lui restituerons... — Mais si elle n'a pas de propriétaire, dit Hamid, nous la garderons... Ce sera Dieu qui nous l'a envoyée ! — Je ne veux pas qu'on garde un monstre pareil chez moi, dit Bakhta Comme pour lui répondre, le bélier pousse un bêlement, un bêlement qui tient à la fois du cri du mouton et du rugissement. Bakhta frémit. — Mon Dieu, je n'ai jamais entendu un cri pareil... Ali, toujours pâle, soupire. — Il fallait l'entendre sur la route... Et puis, il sautait tellement qu'il a manqué de renverser la camionnette. — Je l'ai menacé, dit Hamid et il s'est arrêté ! Slimane s'étonne. — Cette bête écoute les menaces ? — Apparemment, elle est intelligente ! Mohamed porte la main vers le bélier. Celui-ci grogne et montre les dents comme un fauve. Le jeune homme recule. — Il a failli me mordre ! — Attendez, dit Hamid, à moi, il va obéir ! Il s'approche et lance un ordre : — Allez, tu vas descendre de là ! Le bélier lui montre des dents à lui aussi. Bakhta s'écrie : - Il a les dents acérées des carnivores... Cette bête n'est pas normale ! — Voyons, maman, dit Hamid, tu te trompes... C'est un bélier farouche, c'est tout... il n'y a rien de plus normal ! On va le faire descendre... Il appelle ses frères. — Venez m'aider ! Slimane intervient. — Attendez, ne faites rien, jusqu'à mon retour (à suivre...)
