Flou Les lendemains d?une élimination en demi-finale d?une aussi importante épreuve que celle de la Ligue des champions ne sont jamais faciles. L?USM Alger, en quête d?un changement au niveau de la barre technique, aurait pris attache avec Mahieddine Khalef. Ce que réfute l?ex-sélectionneur national, préférant encore attendre avant de se remettre dans le circuit, comme il l?a lui-même souligné à InfoSoir. InfoSoir : La plupart des quotidiens et journaux spécialisés de mardi vous annoncent comme le futur entraîneur de l?USMA. Qu?en est-il au juste ? Mahiedddine Khalef : Sincèrement, je ne suis pas du tout surpris par ce qui se dit ou s?écrit sur mon compte. Le jour où j?ai remis les pieds à l?aéroport, je m?attendais un peu à ce qu?on annonce mon nom quelque part. Cela devient presque une habitude maintenant. Aujourd?hui, on parle de l?USMA en raison de ce que vit ce club après son élimination en ligue des champions et des quelques problèmes qui ont éclaté au sein du staff technique. Certains font même allusion à ma dernière visite à l?équipe oubliant que Khalef avait déjà porté les couleurs de l?USMA et qu?il est resté souvent très proche de ce club. En examinant la situation qui prévaut en ce moment au sein de l?équipe, certains ont, le plus normalement du monde, pensé à moi. Mais sachez qu?aucune proposition officielle ne m?a été faite et que je n?ai pas rencontré Allik. Car qui dit contact officiel dit s?asseoir autour d?une table et discuter. Or, ce n?est pas le cas. Cela dit, si l?USMA avait vraiment besoin de moi pour ce match contre Enyimba, comme ce fut le cas pour la JSK lors de la première Coupe de la CAF, j?aurais pris l?équipe sans hésiter. Mais là il y a un staff qui est déjà en place et il revient à la direction du club de décider des changements à apporter. Cela peut être une reprise en main autoritaire de la part du président pour remettre de l?ordre ou bien carrément un remplacement de l?entraîneur. C?est au club de décider finalement. Mais avez-vous envie de reprendre du service et de vous retrouver sur le terrain, après une expérience qui a tourné court à la JSK en 2001 ? Ce n?est pas un problème de terrain du moment que je continue à militer là où je suis, pour améliorer les choses dans notre football et dans le sport national en général, et ce, à travers toutes les discussions et contacts que j?ai de manière informelle avec les dirigeants et responsables du sport algérien. Je ne vous cache pas que j?ai une petite envie de reprendre et de me remettre dans le circuit. Toutefois, je reste attentif à ce qui se passe autour de moi... Je vous avoue aussi que le discours du ministre de la Jeunesse et des Sports m?a séduit du fait qu?il annonce un certain changement dans la façon de voir les choses. Jusqu?ici, l?Etat a toujours procédé par à-coups lorsqu?il s?est agi du secteur du sport, et on peut en apprécier les résultats. Il faut donc réhabiliter les compétences et mettre en place une réelle politique de relance, d?autant que l?Etat est en train de mettre beaucoup d?argent dans le secteur. A essayer de décrypter ce que vous venez de dire, on peut s?attendre à vous revoir bientôt au sein d?un club... Où ailleurs. En politique, par exemple ! Ah bon ! Vous voulez faire de la politique maintenant ? Pourquoi pas. S?il y a une bonne volonté de faire des choses intéressantes dans le cadre des valeurs républicaines et démocratiques. Personnellement, j?ai l?âme d?un rassembleur et tout ce que j?entreprends va dans l?intérêt du sport algérien. Même au sein d?un club, il y a tellement de chantiers à prendre en charge sur les plans de l?organisation, de la gestion et des différents équilibres à assurer. A l?époque de la JSK, on manageait le club à l?anglaise déjà et ça fonctionnait bien. On verra donc bien dans les prochaines semaines quelles seraient les options à faire pour apporter sa contribution à l?édifice qu?est le football algérien, cette locomotive du sport national. A. S.-B. Ah bon ! Vous voulez faire de la politique maintenant ? Pourquoi pas. S?il y a une bonne volonté de faire des choses intéressantes dans le cadre des valeurs républicaines et démocratiques. Personnellement, j?ai l?âme d?un rassembleur et tout ce que j?entreprends va dans l?intérêt du sport algérien. Même au sein d?un club, il y a tellement de chantiers à prendre en charge sur les plans de l?organisation, de la gestion et des différents équilibres à assurer. A l?époque de la JSK, on manageait le club à l?anglaise déjà et ça fonctionnait bien. On verra donc bien dans les prochaines semaines quelles seraient les options à faire pour apporter sa contribution à l?édifice qu?est le football algérien, cette locomotive du sport national.