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Une ville, une histoire
La trahison d'un frère (2e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 07 - 2007

Résumé de la 1re partie n Il est le confident, le conseiller toujours présent quand on a besoin de lui.
Brahim avait emporté chez lui le flacon mortel contenant un liquide presque inodore et incolore, mais si violent qu'une seule goutte pouvait provoquer des séquelles irréversibles à celui qui en boirait...
Il entreprend de prélever le liquide avec une seringue et de l'injecter avec précaution à travers le liège des bouchons. Il sait que l'effet du poison ne commencerait qu'après une heure ou deux, et il aurait tout le temps de fuir et de rejoindre sa femme et ses enfants qui l'attendraient dans la petite ville de La Calle à la frontière tunisienne... Il avait tout prévu, dans les moindres détails. Il se sentait enfin redevenu un homme.
Tout en travaillant, il songe aux humiliations, aux brimades faites sur un ton poli et très courtois de la part des colonisateurs qu'il fréquentait et que son statut de pharmacien lui permettait de recevoir chez lui et de considérer comme ses «amis»...
Mais il y avait surtout les crimes des militaires qu'il avait comptabilisés en silence, accusant le coup à chaque nouvelle avec un léger sursaut, sans rien dire, comme si une épine venait se ficher dans son cœur à côté de toutes les autres...
Maintenant, dans sa maison, il ne reste plus que Diab, son fidèle domestique qui avait aussi servi son père et qui loge dans une petite pièce du rez-de chaussée.
Mais il garde son secret pour lui seul. «On ne sait jamais... Ils pourraient le prendre et l'interroger, et Diab pourrait parler sous la torture, peut-être avant même que nous ayons franchi la frontière...» Il ne peut se permettre aucune maladresse, la vie de sa famille était en jeu, avant la sienne. «Et puis, je vais prendre Diab avec moi en Tunisie.» Diab, âgé d'une cinquantaine d'années, est un homme débonnaire, d'aspect maladif, mais doté d'une grande énergie qui l'avait fait apprécier par le père de Brahim.
Il fait partie de la famille et semble s'occuper de tout dans la maison, réparant une vitre cassée ou menant les enfants au square, quand leurs parents reçoivent leurs «amis». Il est le confident, le conseiller qui se mêle de tout, toujours présent quand on a besoin de lui... Il s'est rendu indispensable.
Ce matin-là, Diab s'est réveillé en entendant son maître descendre les escaliers. Les deux premières marches avaient craqué puis, plus rien. «Des voleurs», pense-t-il. Il s'est levé doucement et, sans bruit, il a tourné la poignée de la porte...
Brahim descendait les escaliers, avec un couffin dans une main, une torche dans une autre. Intrigué, Diab referme doucement sa porte... Pourquoi son maître descend-il avec autant de précautions, alors qu'ils sont seuls dans la maison ? «Il me cache quelque chose», pense Diab, qui décide d'en avoir le cœur net (à suivre...)


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