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M'sila
Le vieil homme et les cardes
Publié dans Info Soir le 14 - 07 - 2007

Artisanat n Seules les enclaves rurales de Maâdhid, Aïn El-Melh et Bou Saâda pratiquent encore le cardage mais à une échelle très réduite.
Le métier de fabrication et réparation des cardes et tamis existe encore à M'sila, grâce à un vieil artisan exerçant dans le vieux quartier El-Argoub, à M'sila, la capitale des Hammadites. Instrument pour carder et démêler les fibres de laine, les cardes localement appelé El-kardach sont composées de deux pièces en bois ayant chacune la forme carrée avec une face recouverte de clous recourbés et munie d'une poignée.
Selon certaines vieilles cardeuses, la transformation de la laine en fils par les cardes exige un savoir-faire pour rendre l'opération aisée et efficace car c'est de la qualité du peignage que va dépendre l'ultime opération de filage de la laine. La dextérité d'une cardeuse se juge par la capacité de l'artisane à carder des flocons aux volumes identiques appelés El-benik, placés soigneusement les uns sur les autres de sorte à éviter l'entremêlement des fibres.
Selon le dernier cardier de M'sila, la demande de cet outil se fait très rare comparativement aux années 1970 et 1980 en raison de la mécanisation du filage.
Seules les enclaves rurales de Maâdhid, Aïn el-Melh et Bou Saâda pratiquent encore le cardage mais à une échelle très réduite pour notamment la production de kachabias, burnous et tapis, affirment certains vieux de la région. Plusieurs anciennes cardeuses soutiennent en outre que la demande de la laine cardée a également diminué pour n'être plus exprimée que par certaines familles aisées aux yeux desquelles la kachabia 100% artisanale demeure un produit de prestige très prisée.
Le tamis traditionnel, contrairement au kardach, est très demandé par les ménagères qui y trouvent un instrument irremplaçable pour la préparation de plusieurs plats traditionnels exigeant une semoule spécialement préparée.
Ce sont surtout les ménages consommateurs de blé dur localement produit qui utilisent ces tamis qui ont différents noms (Sakat, Rafadà) représentant des références aux tailles de leurs mailles. Selon une croyance bien répandue chez les M'silis, un foyer sans tamis est un foyer potentiellement ciblé par les malheurs et la tristesse.
C'est cette demande qui a maintenu l'activité des artisans du tamis dont certains activent dans des locaux bien connus de leur clientèle alors que d'autres font du porte-à-porte pour réparer les tamis dont les filets métalliques s'usent assez rapidement au contact de l'eau, corrosion oblige.
Se passant de l'usage de charrue et a fortiori de celui d'un véhicule, le réparateur de tamis ambulant se contente d'emporter un sac dans lequel il place quelques filets à maillages différents, un petit marteau, quelques cylindres en bois, une pince et des clous.


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