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Histoires vraies
La voyante de Palma (2e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 10 - 2007

Résumé de la 1re partie n Bernard débarque chez sa tante pour des vacances. Il rencontre une dame âgée qui lui dit des choses troublantes.
Pendant le déjeuner Bernard ne peut s'empêcher d'annoncer à la nombreuse tablée des cousins, cousines et amis de la famille :
— J'ai rencontré une femme étrange sur la plage. Elle m'a prédit l'avenir et invité à dîner chez elle demain soir. Elle m'a même demandé de venir avec Marie-Louise. Comment peut-elle savoir que Marie-Louise existe ?
La tante Xaviera accueille la nouvelle avec une mine effrayée :
— C'est «la» PaImira que tu as rencontrée sur la plage. Si tu veux bien suivre mon conseil, évite-la comme la peste. On dit que c'est le diable en personne.
Et la tante Xaviera fait un signe de croix, imitée immédiatement par ses enfants... Bernard reste songeur :
— Pourtant, elle a de la classe. Elle te connaît bien, dirait-on.
— Oui, au moment de mes fiançailles, elle m'a décrit tous nos malheurs et jusqu'aux circonstances précises de la mort de ton oncle, mon cher Jacinto !
Nouveau signe de croix de toute l'assemblée à l'évocation de l'oncle Jacinto mort le jour de ses quarante ans après avoir reçu sur le crâne une croix de pierre qui ornait le fronton de la propriété depuis plus de six cents ans.
Le lendemain, Bernard et son amie Marie-Louise n'en demandent pas moins à la tante Xaviera la permission d'utiliser une des voitures de la famille...
— ... Pour aller dîner à Palma.
— Chez la Palmira ? Personne ne sait où elle habite.
— Je le sais, moi ! Et Marie-Louise a une envie folle de la rencontrer. J'avoue que j'aimerais bien comprendre comment cette dame connaît son existence... Arrivés à PaIma, Bernard et Marie-Louise n'ont aucun mal à découvrir le numéro 7 de la calle San Juan. Un immeuble qui doit dater de la Renaissance. Des murs de plus d'un mètre d'épaisseur. Au rez-de-chaussée des ouvertures étroites et bardées de fortes grilles. Un immense portail qui ouvre sur un patio fait pour recevoir plusieurs calèches. Au mur, des anneaux pour les chevaux du siècle dernier. Un escalier de marbre éclairé par des torchères. Tout cela a grande allure. Bernard et Marie-Louise arrivent au premier étage. Trois portes donnent sur le palier de marbre. Ils sonnent à droite. Il est neuf heures trente. C'est Palmira elle-même qui vient ouvrir. Elle est vêtue d'une longue tunique de soie noire, un turban rouge autour de la tête, un collier d'or au cou. Bernard et Marie-Louise sont impressionnés par l'appartement de la Palmira. Des armures espagnoles, des meubles marqués de nacre et d'ivoire. Aux murs, des portraits d'ancêtres. Dans les vitrines, de l'argenterie précieuse. Elle explique :
— Ma famille demeure ici depuis quatre cents ans. Je suis seule et c'est bien trop grand. Mais je suis la gardienne de ce sanctuaire. J'ai fait préparer un petit dîner froid. Nous parlerons de Marie-Louise un peu plus tard. En attendant, je vais vous faire faire le «tour du propriétaire», comme vous dites en France.
Après la visite de ce petit palais somptueux, qui émerveille les deux jeunes gens, et le dîner, la Palmira saisit la main de la jeune fille, qui ne peut retenir un frisson : la main de la voyante est glacée malgré la chaleur du mois d'août qui règne sur l'île... Palmira, les yeux à demi-clos, commence sa litanie :
— Vous allez épouser un étranger. Et vous partirez en Afrique. En Afrique noire, c'est là que vous allez vivre la plus grande partie de votre existence. Et vous aurez un fils, un seuI. Il sera brillant, ce sera votre fierté... Bernard écoute la suite des prédictions. L'Afrique noire ? Un étranger ? Autant qu'il sache, Marie-Louise n'a aucun projet africain. Elle veut être professeur d'espagnol et pour rien au monde elle ne s'éloignerait de ses parents ni de la Catalogne. (à suivre...)


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