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Tayeb Makour à InfoSoir *
«Il y a un déficit»
Publié dans Info Soir le 27 - 10 - 2007

InfoSoir : Pensez-vous que les enfants traumatisés sont pris en charge d'une manière adéquate ?
T. Makour : Au-delà du manque d'infrastructures spécialisées, je pense qu'il y a un véritable problème au niveau de la société. Soit les personnes ne se présentent pas car prenant la chose à la légère, soit elles ignorent l'existence de ce genre de centres. Les médecins n'ont pas, non plus, le réflexe d'orienter leurs patients vers les centres de prise en charge psychologique quand cela s'avère nécessaire. En outre, bien des familles de victimes n'arrivent pas à admettre que leurs enfants sont traumatisés. Cela est dû au cliché qui colle aux traumatismes dans notre société qui les assimile le plus souvent à des maladies relevant de la psychiatrie. Enfin, je dirai que certaines familles de victimes sont plus intéressées par des dédommagements économiques et matériels que par une prise en charge psychologique adéquate. Il y a, donc, un réel déficit dans la prise en charge des enfants traumatisés.
Que faut-il faire, à votre avis, pour remédier à cet état de fait ?
Il y a un manque de spécialisation au niveau du personnel de la santé mentale. Il faut donc leur assurer cette spécialisation par des formations adéquates. Il est également impératif de multiplier le nombre de centres de prise en charge psychologique dans toutes les régions du pays, cela essentiellement pour éviter aux victimes et à leurs parents d'effectuer des va-et-vient incessants qui finissent le plus souvent par les décourager. En outre, la culture de la prise en charge psychologique doit être cultivée et inculquée à tous, puisque, actuellement, ce genre de thérapie ne fait pas partie des priorités des familles. Enfin, il faut éviter, coûte que coûte, de «psychiatriser» le Ptsd par la société. La confusion qu'entretiennent certains aujourd'hui entre le traumatise et la démence, amène de nombreux parents à nier le fait que leurs enfants souffrent de traumatisme.
Les effets des traumatismes vécus durant la décennie du terrorisme, sont-ils déjà perceptibles dans la société ?
Hélas ! oui. Je dirais même qu'ils sautent aux yeux. Les enfants qui ont subi des traumatismes et qui n'ont pu, pour une raison ou une autre, suivre des soins psychologiques, courent les rues. Nous constatons, aujourd'hui dans la société, une prolifération d'actes de violence, d'agressions, de la prostitution et autres comportements délictuels. Une bonne partie de ces actes est assurément le fait d'adultes et d'adolescents qui ont subi des traumatismes durant leur enfance. L'inadaptation scolaire qui se traduit par la déperdition scolaire est également une des conséquences directes de la non-prise en charge psychologique des enfants traumatisés.


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