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Tintin
Toujours lu dans le monde arabe
Publié dans Info Soir le 13 - 12 - 2007

Aventure n Au-delà du temps, des clichés et de la censure, les aventures de Tintin, aujourd'hui indisponibles en arabe, font toujours rêver les générations de l'Atlantique jusqu'au Golfe.
Quatre albums de Tintin ont pour cadre le monde arabe, saisi au milieu du XXe siècle : Les Cigares du Pharaon, Le Crabe aux pinces d'Or, Au pays de l'or noir et Coke en Stock.
«C'est extraordinaire que Tintin soit venu autant nous visiter et garde autant d'amis», affirme l'universitaire tunisien Issam Marzouki, en marge du congrès au Caire des professeurs de français dans le monde arabe.
Trafic d'opium, lutte pour le pétrole, filière d'esclaves, autant de thèmes d'aventures, mais aussi de sujets épineux, hier comme aujourd'hui, retenus par Hergé, le père belge de Tintin.
«Lire Tintin quand j'étais gosse, c'était se voir dans un miroir merveilleux mais déformant», dit ce tintinologue aussi passionné que raisonné pour qui «le regard d'Hergé sur les Arabes n'a fait qu'évoluer, s'ouvrir aux autres». Pour cause de divorce entre l'éditeur belge Casterman et la maison égyptienne Dar al-Maaref, qui en détenait les droits depuis trente ans, Tintin est sorti des bacs des BD en arabe, ne se trouvant qu'en français ou anglais. «C'est si regrettable d'être absent en arabe quand on pense qu'il y a 80 traductions de Tintin à travers le monde», relève Willy Fadeur, directeur des éditions internationales de Casterman, joint par téléphone à Bruxelles. Mais en cette année-centenaire de la naissance d'Hergé, Tintin n'a pas cessé d'être lu dans le monde arabe, semblant même échapper aux rituelles accusations de racisme ou de colonialisme brandies en Europe ou en Afrique. «Des clichés et des stéréotypes, oui, mais rien de blessant, et Hergé a soigné au fil des albums sa représentation de l'Arabe... et de la langue arabe écrite et parlée», dit M. Tintin inauguré en 1934 par Les Cigares du Pharaon sa série arabe. L'album épouse l'égyptomanie en vogue après la découverte de la tombe de Toutankhamon et prend pour toile de fond la révolte arabe de la fin de l'empire ottoman. Dans Le Crabe aux pinces d'Or, publié en 1941, il filera jusqu'au Maroc sous protectorat français démasquer des trafiquants de drogue, et retournera en Arabie dans Au pays de l'Or noir, un de ses albums les plus remaniés. C'est via la Palestine sous occupation britannique, où nationalistes juifs et arabes sont aux prises, que Tintin entamera, capturé par méprise par des terroristes des deux camps, cette aventure dans la version de 1950. Dans celle publiée en 1970, cet épisode sera gommé, et Tintin gagnera directement «le Khemed», l'Arabie saoudite, champ clos des intrigues de compagnies pétrolières anglaise et allemande. «Et là Hergé s'engage pour dénoncer ces manœuvres occidentales, comme il projette une vision humaniste contre l'esclavage dans Coke en Stock», affirme Sophie Nicolaïdes-Salloum, une universitaire libanaise.


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