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Une ville, une histoire
Mariages à l'algérienne (6e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 01 - 2008

Résumé de la 5e partie n Même enceinte, Mériem ne perd pas l'occasion de vouloir faire du mal à sa belle-fille. Elle la charge des travaux les plus pénibles pour lui provoquer une fausse couche.
Zahia accouche d'un beau garçon. Mériem est contente que son fils soit le père d'un garçon, mais elle refuse que sa mère soit Zahia.
Zahia n'a pas de chambre proprement dite, puisqu'on habite dans les anciennes maisons traditionnelles, mais elle et son mari occupent la sous-pente, une sorte de grenier aménagé en chambre. Le grenier n'a même pas de cloison et c'est là que Zahia va passer les premiers jours de son accouchement.
Après quelques jours de repos, elle doit reprendre le ménage : Mériem se plaint d'être vieille et malade et la réclame. Le petit garçon est laissé dans la sous-pente, mais Zahia prend toujours le temps de l'allaiter.
Ce jour-là, Mériem est absente et Zahia fait le ménage, quand une voisine entre. Elle a un carafon à la main.
— Zahia, je n'ai plus d'huile, est-ce que tu peux m'en donner un peu ?
— ma belle-mère refuse que l'on donne de la nourriture, mais comme je suis heureuse, je vais t'en donner… Mais attention, il ne faut pas qu'elle le sache !
Elle lui remplit presque la fiole. Mais à peine sortie de la maison, la voisine tombe sur la belle-mère. Elle est si effrayée que sa main se met à trembler et laisse échapper la fiole. Mériem a compris ce qui s'est passé. Elle ne dit rien et rentre à la maison. Zahia, aussi, a dû comprendre et sait que sa belle-mère ne manquera pas de la dénoncer à son fils. Au moment où Larbi rentre, elle monte prudemment dans la sous-pente. Mériem, elle, prend son fils par la main et l'emmène dehors. Elle lui montre les taches d'huile et lui explique toute l'affaire.
— voilà ce que ta femme fait quand tu es absent !
Larbi, aveuglé par la colère, entre dans la maison.
— où est-elle ? demande-t-il.
— elle s'est cachée dans la sous-pente !
Il monte aussitôt et la trouve, assise sur le lit.
— c'est ainsi que tu gaspilles ce que je gagne durement ?
Il la prend par les bras et la jette par terre. Mais le choc est si violent que Zahia tombe de la sous-pente et se fracasse le crâne. Elle meurt sur-le-coup.
— qu'ai-je fait ? s'écrie Larbi atterré.
— vite, dit Mériem. Remettons-la dans son lit, on dira qu'elle est morte de mort naturelle.
On fait venir la famille de Zahia. On découvre la blessure et une plainte est déposée. Le lendemain des policiers se présentent.
— mon fils ! s'écrie Mériem, ne touchez pas à mon fils !
Mais Larbi, au commissariat, va reconnaître le meurtre.
— je ne voulais pas la tuer, dit-il, je l'aimais !
Quant à Mériem, elle va méditer longtemps sur cette haine injustifiée qu'elle vouait à sa belle-fille. (à suivre...)


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