Résumé de la 13e partie n Belkacem est évacué – contre l'avis des médecins qui le soignaient – à l'étranger. Il meurt lors de son transfert. Le soir même, alors que Mohammed vient aux nouvelles, il entend des larmes. Il frappe à la porte et c'est la femme de l'oncle de Sabrina qui lui ouvre. Elle le connaît bien. — il y a des nouvelles ? demande-t-il. — Belkacem est mort ! dit-elle. Il se précipite aussitôt vers la chambre où il entend Sabrina pleurer. — Ma pauvre amie ! s'écrie-t-il. Elle se jette aussitôt dans ses bras. — Oh, Mohammed, il est mort ! — c'est le destin, Sabrina. — il ne fallait pas le transférer ! — on croyait bien faire ! Comme la femme de l'oncle entre, Sabrina la prend à partie. — c'est l'oncle Amar, c'est lui seul qui a décidé de ce transfert ! Les médecins n'ont pas voulu! La femme de l'oncle tente d'intervenir. — Amar croyait qu'on allait mieux le soigner à l'étranger ! — il n'avait pas à prendre cette décision ! Et elle se jette sur le canapé, en sanglotant. La femme, de l'oncle, gênée, sort. Mohammed s'approche de Sabrina. — laisse les reproches à plus tard ! — c'est lui et lui seul qui est responsable de sa mort ! Mohammed est inquiet. Il ne va pas laisser Sabrina seule avec cette femme ; elle risque de s'accrocher. — tu veux que je t'envoie ma sœur ? Elle dormira avec toi ! — oui, dit Sabrina. Elle se calme, Mohammed a peur de sortir. Dès le lendemain, Djazia retourne au pays. Elle a laissé à l'oncle le soin de rapatrier le corps, en lui laissant un généreux chèque. Dès qu'elle la voit, Sabrina éclate en sanglots. — il ne fallait pas le transporter ! — c'est le destin, ma fille ! — il fallait écouter le docteur Toufik et tous les autres… Il fallait écouter Mohammed… — il était écrit qu'il mourrait en avion ! — c'est plutôt ceux qui ont pris la décision de l'envoyer à l'étranger qui en sont responsables ! La femme de l'oncle Amar est confuse. — elle attaque son oncle ! — oui, c'est lui le coupable ! Il ne fallait pas l'écouter ! (elle s'adresse à sa mère) Toi aussi, tu l'as laissé faire ! Et elle éclate en sanglots. — Ne l'écoute pas, dit Djazia à la tante, elle ne sait pas ce qu'elle dit ! (à suivre...)
