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Droit humanitaire international
Une arme à double tranchant
Publié dans Info Soir le 21 - 02 - 2008

Débat n Combien de dérapages, de crimes et de violations de la souveraineté des Etats et des droits des peuples sont commis au nom du droit international humanitaire et du devoir d'ingérence ?
Le devoir de l'ingérence humanitaire est devenu un instrument politique, ouvrant la voie à des dérives toujours préjudiciables qui, en utilisant le concept du droit international humanitaire à des fins politiques purement subjectives, peuvent toucher au fondement de la souveraineté d'un Etat. C'est la thématique traitée, hier, autour d'une table ronde organisée par des professionnels de l'action humanitaire, au centre de presse d'El-Moudjahid. Me Fatma-Zohra Benbraham a affirmé que le droit d'ingérence humanitaire est devenu une notion «politique». «On a politisé la notion humanitaire en 1980 à partir de la guerre du Biafra», a-t-elle dit, en faisant allusion au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui s'était fait l'avocat de ce nouveau glissement de concept. L'avocate préconise qu'il faut être prudent face à cette instrumentalisation du droit humanitaire, qui, selon elle, a pris une autre forme, pour s'attaquer à la souveraineté d'un pays. Cette pratique est dangereuse en ce sens qu'elle peut saper l'autorité d'une nation. «Jean-François Revel a défini en 1979 ce concept qui consiste en la reconnaissance par un ou plusieurs Etats, de la violation de la souveraineté d'un autre Etat dans le cadre d'un mandat accordé par l'autorité supranationale», argumente-t-elle. L'intervenante s'interroge sur le fait qu'on assiste à des dérapages au nom du droit humanitaire.
Pour sa part, Zoubida Assoul, présidente du Réseau des femmes juristes arabes, a rappelé l'évolution du droit international à travers l'histoire, ses rapports avec la Charte des droits de l'Homme, ainsi que l'action humanitaire et le cadre juridique qui réglemente cette activité. Elle a affirmé, par ailleurs, que l'Algérie a adhéré à toutes les conventions de Genève et aux deux protocoles additionnels. Concernant le point sur le devoir d'ingérence humanitaire, elle a souligné que c'est un concept qui est venu par rapport à une situation donnée pour protéger la population civile en situation de guerre. Le dérapage au Kosovo en est une preuve. Assoul précisera également que le devoir d'ingérence est controversé par les philosophes, les juristes et même par le monde occidental. «Beaucoup de gens ont refusé ce principe et revendiquent que nul n'a le droit d'aller s'ingérer dans les affaires internes d'un pays.» Cependant, l'oratrice affirme que l'ingérence peut avoir des côtés positifs tout en précisant les bienfaits du droit international humanitaire au profit des populations civiles, en matière de soins, de protection et même d'éducation. Le meilleur exemple qu'elle cite, celui du Cicr qui a énormément contribué pour éviter la déportation de la population civile comme c'est le cas en Irak et en Palestine.
Des médicaments périmés pour l'Algérie l «On a reçu des médicaments périmés», a affirmé, hier, le sous-directeur des secours médicalisés, le docteur Ali Braoui, en marge de la rencontre d'El Moudjahid. Il a expliqué qu'il avait fait partie de l'équipe qui avait géré les dons médicaux reçus à la suite des inondations de Bab El-Oued et le séisme de Boumerdès. Le médecin a fait remarquer que les petites ONG veulent beaucoup «plus se médiatiser», alors elles envoient des produits «qui ne servent à rien», mais au contraire, poursuit-il, elles peuvent causer des problèmes, en mobilisant le personnel, les aires de stockage sans compter le temps perdu qu'il estime précieux lors d'une urgence. Néanmoins, indique-t-il, «je ne remets pas en cause la noblesse de l'action humanitaire en général». Maître Benbraham a mis l'accent sur les autres produits avariés servis pour l'Algérie en citant l'exemple des couches-bébé. «Ce sont des déchets de l'Europe, qu'elle envoie en Algérie». Pis encore, ajoute-t-elle, «on peut nous envoyer n'importe quelle bactérie dans un produit, nous sommes face à une nouvelle forme de guerre bactériologique», conclut-elle.


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