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Des conditions inhumaines
Publié dans Info Soir le 28 - 02 - 2008

Déboires n Moral en «berne», les habitants se sentent isolés au milieu des grands édifices qui les entourent. Seules ces quelques petites ruelles pierreuses les relient au reste de la commune de Oued Koreich.
Dans cette localité qui s'étend sur une superficie d'un peu plus de 3, 8 km2, l'ambiance est électrique. Le nouveau président d'APC leur a promis de prendre sérieusement en charge leur cas avant la fin du mois de février. «C'est la période des enregistrements des programmes et votre demande est entre les mains du wali délégué.» Ce sont-là, les propos de M. Reda Meyssoum, P/APC de Oued Koreiche, en réponse aux multiples interpellations du comité du quartier, apprend-on auprès de M. Rachid Mesles, président de l'association Amel.
Il n'en demeure pas moins que ces propos ne suffisent plus pour convaincre les habitants de ce camp qui, construit dans les années 1950 par l'armée française, regroupait un grand nombre de chalets. «On ne sait pas ce que c'est l'indépendance. On ne l'a jamais vécue», dénonce Ami Kouider, père de 8 enfants. Le visage pâle recouvert d'une barbe blanche, cet ancien moudjahid dit ne plus avoir confiance dans l'administration, lui qui a vécu dans un chalet près de 60 ans. Constitué d'une pièce principale d'à-peine 16m2 et d'une petite cuisine. Sans aucune ouverture sur l'extérieur – hormis la porte d'entrée – fait que bien qu'il fasse jour la lumière ne pénètre pas. Pas de douche. Certains se partagent même les sanitaires. Ici, en été, c'est la fournaise. En hiver, c'est le pôle Nord. Même le chauffage ne suffit pas à stopper l'humidité et les moisissures qui envahissent les murs. Les fosses septiques sont installées à proximité des portes d'entrée en l'absence d'un réseau d'assainissement fiable. Une situation qui porte sérieusement atteinte à la santé des locataires. Abdelkader est né dans ce bidonville. Il y vit toujours, faute de moyen pour se payer mieux. Après avoir attendu 40 ans un logement social, il a procédé récemment à de menus travaux. Après cela, il a pu s'aménager une chambre. A peine deux mois plus tard, Abdelkader célèbre son mariage. Après une courte discussion, il nous invite chez lui pour dit-il constater de visu la situation de détresse qu'il partage avec sa famille. L'entrée est peut engageante.
A l'intérieur, il nous fait visiter sa nouvelle chambre où le faux plafond penche dangereusement et le peu d'espace suffit à peine à faire rentrer le grand lit. En dépit de tout, Abdelkader supporte les affres de la promiscuité «Allah ghaleb», dit-il tout le temps en guise de consolation. Son frère, lui, n'a pas résisté à une dépression qui l'a envoyé en prison pour… assassinat !


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