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Une ville, une histoire
Récits sapientiaux (17e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2008

Climat n Les hivers, dans la contrée, sont rigoureux. C'est pourquoi, dès la fin de l'automne, les gens se précipitent dans les forêts pour s'approvisionner en bois.
Les mauvaises paroles font plus de souffrances que les coups ! Un proverbe populaire ne dit-il pas «que les blessures se creusent, puis guérissent, mais que les mauvais propos, eux, n'arrêtent pas de creuser ?», autrement dit, on oublie facilement les coups ou les blessures que l'on reçoit plutôt que les offenses que l'on subit ! Cette sagesse est enseignée par un récit populaire, relevé dans plusieurs régions d'Algérie.
On raconte qu'une vieille femme vivait seule dans un village. Elle n'avait plus de mari pour s'occuper d'elle ni d'enfants pour l'assister. Au village, on l'aide comme on peut, mais plus elle vieillit, plus elle a besoin d'appui. Quand elle va à la fontaine pour ramener de l'eau, il y a toujours quelqu'un pour l'aider.
— Laisse-moi remplir ta cruche, dit à chaque fois une femme.
Elle donne sa cruche, mais ses pauvres bras sont trop faibles pour ramener la cruche sur son dos, car elle est trop lourde pour que son dos la supporte. Mais il y a toujours une jeune femme vigoureuse pour l'aider.
— Donne, je vais la transporter pour toi !
Elle aurait eu un âne ou un mulet, les choses seraient plus aisées pour elle, mais elle est pauvre et voilà longtemps qu'elle n'a plus de bêtes de somme.
Elle possède un petit jardin qui lui donne des légumes avec lesquels elle se nourrit. Elle compte également sur ses voisins qui, de temps en temps, quand ils ont assez à manger pour eux, lui font des dons. Dieu, dit la sagesse populaire, n'abandonne jamais ses créatures, ils inspirent toujours des âmes charitables pour leur assurer leur pitance.
Cependant, si pour son eau et pour sa nourriture, la pauvre femme ne souffre pas beaucoup, il y a un domaine où l'aide des voisins est plutôt chiche : celui du bois de chauffage.
Le village est, en effet, situé en haute montagne et les hivers, dans la contrée, sont rigoureux. Le vent souffle avec violence, la neige et le gel recouvre tout d'un épais manteau blanc pendant plusieurs jours. C'est pourquoi, dès la fin de l'automne, les gens se précipitent dans les bois pour faire leurs provisions de bûches.
Et tout ce qu'ils peuvent apporter leur suffit à peine pour leurs besoins personnels.
La vieille allait au bois, mais depuis un certain temps, elle ne peut prendre, comme le font les hommes et les femmes solides, de grands fagots. Son dos voûté par les ans et les peines, ne les supporte plus.
— Si seulement on pouvait me confier un âne !
Mais on a besoin de toutes les bêtes de somme, de plus on craignait que si on lui en prêtait une, elle la laisse s'échapper.
Les jours passent et la vieille n'a toujours pas fait sa provision de bois.
— Je vais mourir de froid, cet hiver !
Mais personne ne semble compatir à son sort. Alors, prenant son courage à deux mains, elle décide de se rendre dans les bois.
— Je confie mon sort, à Dieu, dit-elle.(à suivre...)


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