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La ville attend beaucoup de ses enfants
Publié dans Info Soir le 13 - 05 - 2008

Impuissance n Des citoyens qui habitent, vivent et souffrent de voir leur ville péricliter. À quand une association, une fondation pour sauver la ville ?
El-Ghali Belhazadji est chef de daïra à Miliana. Il connaît parfaitement bien les doléances de ses administrés. Le problème du chômage ? : «C'est un problème national.» Quand on lui pose la question de savoir quel est celui qu'il considère comme le numéro 1, il répond, sans hésiter : «Le foncier.»
Pour le chef de daïra, il faudrait trouver les terrains pour construire les 600 à 700 logements sociaux pour résorber le problème de tous ceux qui souffrent encore du problème comme Belkacem Nouh, 41 ans, rencontré dans la salle d'attente de la daïra et qui, coincé à Beni-Saf, veut rejoindre sa ville natale car ce technicien supérieur, qui enseigne l'horticulture et le maraîchage, n'arrive plus, si loin de chez lui, à joindre les deux bouts : «Je paye 5 000 DA le loyer. Il me reste 10 000 DA pour tout le reste. Je suis marié, j'ai deux enfants.»
Des cas de ce genre, il en existe des centaines, voire des milliers, qui attendent un miracle. Côté APC, on a très fortement conscience du problème. Salim Ferroukhi, son vice-président, se heurte, lui aussi, à la question du logement : «Il y a 3 000 demandes environ pour le logement social. Nous avons un problème d'assiettes. Il n'y a pas de terrains pour les construire. Comment faire ?» La mairie, actuellement, est en train de mettre en place les instruments d'extension de la ville en poussant vers Aïn Berda, à l'est, vers Sidi Sbaâ, au sud. Ce sont des terrains qui appartiennent au privé».
Un lycée et un CEM sont en cours de construction, une bibliothèque communale est également en projet ainsi qu'une crèche communale d'une centaine de places. Il est prévu le renouvellement du gazon du stade de la ville. En construction, une polyclinique, un centre d'hémodialyse. Au final, bien peu de choses face à l'énormité des besoins.
Café de la Renaissance, attablés, des piliers de la cité. Il y a là, Abdelkader Belhadj, Miliani Ghouti, Hamid Ghersi, Mohamed Chengab, Hamid Laouari et Braham Zerrouki, dit Zigomar. Des citoyens qui habitent, vivent et souffrent de voir leur ville péricliter. À quand une association, une fondation pour sauver la ville ? Le développement peut venir des autorités dont il faut sans cesse solliciter l'aide. Mais les habitants de la ville sont les premiers concernés par son développement. À l'ère de l'internet et de la toile mondiale, tous les enfants de Miliana, même ceux qui l'ont quittée dans les années 70, pourraient être rejoints où qu'ils se trouvent dans le monde. Chacun pourrait fournir sa contribution, apporter sa pierre et restaurer une ville à laquelle chacun demeure attaché. La solution, avec un plan d'action, n'a jamais été tentée.


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