Il existe deux types de kafala. La première est appelée notariale (intra-familiale) où le postulant doit obtenir le consentement des parents de l'enfant et constituer un dossier soumis à un notaire chargé de rédiger l'acte, prouver ses moyens d'existence, son état de santé et donner tous les documents exigés par la loi. La seconde, c'est la kafala judiciaire qui concerne l'enfant abandonné ou né de parents inconnus. Le postulant à la kafala s'adresse aux services de l'assistance publique et la kafala est délivrée par un juge dans le cadre d'une procédure rigoureusement encadrée par la législation en vigueur. En Algérie, la question est régie par le décret n° 92-24 du 13 janvier 1992 complétant le décret n° 71-157 du 3 juin 1971 relatif au changement de nom. L'enfant mineur recueilli, s'il est de père inconnu, peut changer de nom pour le faire concorder avec le nom patronymique. Il transmettra à son tour ce nom à ses propres enfants entrant par là dans la lignée.