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Politique du médicament
Tant qu'il y aura l'importation…
Publié dans Info Soir le 29 - 06 - 2008

Facture n Le coût de l'importation des médicaments a été évalué, en 2007, à 1,4 milliard de dollars.
La dépendance du médicament en Algérie à l'égard des marchés extérieurs n'est plus un secret pour personne. Des professionnels du secteur ont attiré, à plusieurs reprises, l'attention quant à la problématique de l'indisponibilité du médicament dans notre pays.
La faute incombe, selon eux, à deux facteurs, pour l'un d'origine structurelle, et pour le second spéculative. Les acteurs de la filière (associations de pharmaciens, fabricants et autres opérateurs) ont récemment, au moment où la pénurie battait son plein, mis en exergue la nécessité de respecter un certain nombre d'engagements à même d'«assurer la permanence des soins pharmaceutiques». Il s'agit, d'abord, de favoriser et d'encourager le rôle régulateur qui est celui des «acteurs institutionnels» en charge du médicament.
Il faut ajouter à cela la responsabilité des opérateurs pharmaceutiques «agissant dans un cadre légal et réglementé», estiment les professionnels qui préconisent dans la foulée qu'aussi bien le ministère de la Santé et ses unités en charge du médicament que les fabricants locaux «doivent concourir, chacun à son niveau, à assurer la disponibilité – et surtout la permanence – des soins pharmaceutiques» pour les malades souffrant de diverses pathologies. En guise de potion «magique» à même de sortir la filière de la crise latente dans laquelle elle ne fait que patauger, les professionnels et spécialistes insistent sur le fait que la production nationale demeure au final «une alternative majeure» censée, selon eux, assurer une meilleure disponibilité d'un produit pharmaceutique national. Mais force est de constater que leur souhait aura tout pour ne pas aller au-delà d'un vœu pieux tant l'industrie pharmaceutique locale reste soumise à un certain nombre de problématiques qui freinent, en toute circonstance, toute volonté de prendre un envol salutaire. C'est ce dont a fait part, dernièrement, le vice-président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, le docteur Lotfi Benbahmed, qui énumère ces contraintes. Elles se résument selon lui, en tout, à quatre points : d'abord, à l'absence de toute maîtrise des processus de fabrication, à l'inexistence d'un quelconque savoir-faire en matière de développement pharmaceutique, à un environnement économique des plus contraignants et enfin à l'absence de la moindre stratégie industrielle intégrée.
Autant d'éléments défavorables qui s'ajoutent à l'absence de vocation industrielle chez certaines entreprises pharmaceutiques, initialement importatrices de produits manufacturés.
Un autre élément non moins pénalisant est aussi cité : l'absence de capacités de développement technique et technologique, d'une expertise réglementaire et juridique spécifique et d'une capacité de négociation internationale.


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