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Une nostalgie omniprésente
Publié dans Info Soir le 06 - 08 - 2008

Attachement n El-Hadi, 38 ans, est natif de Damous. Ce père de 2 enfants estime que sa ville est l'une des plus belles régions que compte notre pays.
Mais il se désole de constater le manque d'infrastructures et la négligence de celles existantes. Il cite le cas de l'auberge de jeunes ouverte depuis une année, mais qui n'est pas encore bien exploitée. «A quoi servent alors les infrastructures ?», s'interroge-t-il. «Il faut que nos jeunes s'organisent et soient encadrés pour faire revivre la région. Pourquoi sont-ils livrés à eux-mêmes ? Dans les années 1980, il n'y avait pas d'infrastructures, mais il y avait une équipe de football et une troupe théâtrale», fait-il remarquer.
Le jeune exprime le même regret quant il évoque le sort des richesses naturelles et historiques que compte sa région, dont les ruines romaines, le grand fort de surveillance qui date de l'époque coloniale, la cave coopérative et l'usine de savon qui faisait la réputation de la ville avant l'Indépendance. «Les étrangers installés ici pour la réalisation du fameux barrage Kef Eddir nous envient pour les beaux paysages que nous avons à Damous et toute l'Algérie. Ils nous rappellent, à chaque fois qu'ils passent en ville pour faire leurs achats, que nous avons de beaux paysages : la mer, la montagne...», ajoute El-Hadi. En parlant de la beauté de la région, il fait part de l'initiative de son frère aîné, installé à l'étranger en tant que chef de projet dans une société française. C'est un mordu de sa localité et de son pays. «Mohamed a lancé un site internet spécialement pour faire connaître la beauté de la région intitulé ‘'Damous entre ciel et mer''. Il aime sa ville natale. Mon frère fait des recherches et retrace l'histoire de Damous. Il souhaite que les autorités fassent quelque chose pour faire connaître les vraies richesses de Damous», nous a-t-il avoué. Sur le site, on peut admirer toute la beauté de Damous par des photos qui vous font voyager à travers de merveilleux sites. On peut également découvrir une partie de la faune locale.
D'autres citoyens de Damous que nous avons rencontrés, tout en faisant part de leur sentiment de solitude et de délaissement, reconnaissent que le barrage de Kef Eddir et le marché de gros de fruits et légumes sont une véritable bouffée d'oxygène pour eux et leurs enfants. La région est doublement très riche par ses atouts touristiques et agricoles, «il s'agit juste de savoir les exploiter», selon un jeune cadre natif d'Alger et installé depuis plus d'une décennie à Damous. Il se désole aussi du fait que «Tipaza, pour certains, s'arrête à Gouraya».
Mohamed, un jeune natif de Damous regrette, quant à lui, les années fastes de la ville. «Damous était comparée à la côte d'Azur dans les années 1980. On assistait à un important afflux de touristes avant la période du terrorisme.» Un autre jeune, qui semble bien connaître l'histoire de sa ville natale, l'interrompt pour rappeler que «Damous était connue sous le nom de Cartelli et Gouraya de Igunugu.»
Plusieurs civilisations sont passées par là et la région a connu plusieurs révoltes à travers son histoire. Selon le premier vice-président de l'APC, dans la région on cultivait, à l'époque coloniale, les cacahuètes, les choux de Bruxelles qui étaient destinés à l'exportation et surtout l'huile d'olive, notamment celle connue sous le nom de zatima au goût très spécial. Le moulin qui se trouve encore à Beni Mileuk en témoigne.


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